À deux jours de la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 — selon des rumeurs persistantes — le Cameroun vit une période d’attente intense, marquée par une effervescence politique et sociale palpable. Le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à proclamer les résultats, devrait annoncer le verdict ce jeudi 23 octobre à 10h30 au Palais des Congrès de Yaoundé.
Un climat sous haute surveillance
Depuis la clôture du scrutin, les opérations de dépouillement et de vérification des procès-verbaux se déroulent dans une atmosphère studieuse mais tendue. Les états-majors des partis politiques engagés dans la course présidentielle, tout comme la société civile, restent en alerte maximale. Chaque chiffre est scruté, chaque document vérifié, dans un processus manuel exigeant rigueur et précision.
Multiplication des appels au calme
Face à la montée des tensions, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à la sérénité. Leaders religieux, chefs traditionnels et organisations de la société civile exhortent les citoyens à préserver la paix et l’unité nationale. Le gouvernement, quant à lui, met en garde contre les “autoproclamations” de victoire circulant sur les réseaux sociaux, rappelant que toute proclamation en dehors du cadre légal est contraire au Code électoral.
Rumeurs et impatience dans l’opinion
Sur les réseaux sociaux, les spéculations vont bon train. Des partisans de différents camps revendiquent déjà la victoire, alimentant un climat d’incertitude. Pourtant, la majorité des Camerounais semble suspendue à l’annonce officielle, espérant qu’elle se fera dans la transparence et le respect des règles démocratiques.
Un tournant pour la démocratie camerounaise
La présidentielle de 2025 est considérée comme un moment charnière pour l’avenir politique du pays. Après une campagne électorale animée et parfois houleuse, les citoyens attendent des institutions qu’elles garantissent un processus crédible. Le verdict du Conseil constitutionnel pourrait redéfinir les équilibres politiques et ouvrir une nouvelle page de l’histoire nationale.
Le Cameroun retient son souffle. Jeudi probablement, la vérité des urnes parlera. D’ici là, le mot d’ordre reste : vigilance, calme et responsabilité.