Focus Média Afrique

Présidentielle 2025 : Jeanne Nsoga Sone Ekolo quitte le FSNC sur fond de polémique

Le Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) est secoué par une crise interne à quelques mois de l’élection présidentielle de 2025. Au cœur de la controverse : le départ de Jeanne Nsoga Sone Ekolo, jusque-là Secrétaire générale du parti, dans des circonstances confuses mêlant démission et exclusion.

Le mardi 12 août 2025, deux documents circulent sur les réseaux sociaux, chacun apportant une version différente des faits. D’un côté, un communiqué signé par le président du FSNC, Issa Tchiroma Bakary, annonce l’exclusion de Jeanne Nsoga pour « faute très grave ». De l’autre, une lettre de démission adressée par l’intéressée au même président, dans laquelle elle évoque un « cyberharcèlement » orchestré, selon elle, par des sympathisants de Maurice Kamto.

Dans sa correspondance, Jeanne Nsoga affirme que son engagement politique vise à défendre les « terres des communautés autochtones », et rejette les accusations de tribalisme portées contre elle. Elle déplore également le silence de son président face aux attaques dont elle dit avoir été victime, et s’interroge sur ses récentes alliances politiques, qu’elle juge préoccupantes.

La polémique est née de propos attribués à Jeanne Nsoga et jugés tribaux par une partie de l’opinion publique. La réaction virulente sur les réseaux sociaux a rapidement isolé la Secrétaire générale, dont le président du parti s’est publiquement désolidarisé. Face à cette situation, elle a choisi de prendre ses distances.

Après vingt années passées au sein du FSNC, Jeanne Nsoga Sone Ekolo affirme ne plus pouvoir s’aligner sur la nouvelle orientation politique du parti, qui cherche à nouer des alliances avec ses anciens adversaires en vue du scrutin présidentiel. Son départ met en lumière les tensions et les divergences stratégiques qui traversent le FSNC à l’approche de l’échéance électorale.

Quitter la version mobile