Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) traine le président du Conseil constitutionnel et d’autre membre en justice

L’éditoriale d’Equinoxe TV Edmond Kamguia est celui a ouvert la boite de pandore de cette affaire. Dans l’émission Droit de Réponse diffusée le dimanche 03 Novembre 2024 sur la chaine qui l’emploi il affirme que Clément Atangana a participé à une réunion politique du RDPC où une motion de soutien a été adressée à Paul Biya. Les réseaux sociaux se sont saisis du dossier. Alors le débat se poursuit sur la toile le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a déposé une plainte le mercredi 6 novembre 2024 contre Clément Atangana, mais aussi, contre Adolphe Minkoa She et Emmanuel Bonde deux autres membres du Conseil constitutionnel.
Le parti de Maurice Kamto accuse ceux-ci, « d’empiétement sur le pouvoir législatif et coalition contre les lois, le fonctionnement d’un service ».
« L’opinion est informée qu’un acte de procédure pénale, à savoir, une plainte avec constitution de partie civile, mettant en cause trois (3) membres du Conseil Constitutionnel, parmi lesquels son Président, les sieurs Clément ATANGANA, Adolphe MINKOA SHE et Emmanuel BONDA, saisissant le juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif le 06 novembre 2024 à la requête de notre client le MRC, parti politique, vient d’être notifié ce 07 novembre 2024 aux concernés.
En attendant la désignation du juge d’instruction en charge des investigations et l’accomplissement des formalités usuelles, nous leur avons demandé par cet acte de se mettre en congé des activités du Conseil Constitutionnel pour assurer leur défense jusqu’à la fin de la procédure désormais pendante ouverte contre eux devant une juridiction pénale de la République, conformément aux dispositions de l’article 23 in fine de la Loi n° 2004/0005 du 21 avril 2004 modifiée et complétée fixant le statut des membres du Conseil Constitutionnel. L’opinion sera tenue informée des suites ».
Ils ont déjà été notifiés de cette procédure pénale en leur encontre. Ces plaintes ne sont pas un fait du hasard. Car le MRC estime que ces membres violent la loi portant organisation et fonctionnement du Conseil Constitutionnel qui est sensé arbitrer en toute impartialité et transparence les élections au Cameroun. Affaire à suivre