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Présidentielles 2025 : L’ELECAM serait une menace pour la paix et la stabilité au Cameroun

Principal organe chargé des élections, son travail et<< son impartialité >>sont remises en cause par Maurice KAMTO

A quelques mois des prochaines élections au Cameroun, des voix s’élèvent pour dénoncer l’activité L’ELECTION’S CAMEROON. Le président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) accuse l’organe de la gestion du processus électoral et ses partenaires techniques allemands « de graves manipulations du fichier électoral ». Devant les professionnels de media, le jeudi 12 septembre 2024, Maurice Kamto a condamné une « une stratégie qui vise à maintenir le plus bas possible, le nombre des inscrits de la diaspora ».

Le MRC qui milite pour le changement dans la paix et par les urnes au Cameroun estime que <<ses crimes électoraux> pourraient déboucher sur des troubles à l’ordre public. << …Par ailleurs, les honorables membres du Conseil constitutionnel, dont le rôle est justement de veiller à la régularité du processus électoral, doivent, pour leur part, tirer toutes les conséquences de droit de cette forfaiture criminelle d’ELECAM.
Pour sa part, le Président de République, qui nomme les responsables d’ELECAM, doit, dans un effort non partisan, tirer toutes les conséquences politiques de ces faits criminels qui trahissent l’intention claire de voler, comme en 1992 et en 2018, la victoire électorale au peuple, même si on est conscient qu’il en est le bénéficiaire potentiel.

Qu’il assume avec hauteur la fonction qu’il occupe depuis 42 ans et dont il a voulu prolongé par la fraude la durée en 2018, en évitant au pays l’implosion générale. Oui, c’est maintenant qu’il doit agir pour arrêter ce mauvais vent que font souffler sur notre pays, à l’approche du prochain scrutin présidentiel, les instances dirigeantes d’ELECAM et leurs partenaires techniques allemands, à savoir les sociétés GIESECKE & DEVRIENT et VERIDOS.

Que les membres du pouvoir judiciaire, du pouvoir politique, les autorités administratives, les forces de sécurité et les partenaires du Cameroun se le tiennent pour dit : les Camerounais écrasés par une gestion insouciante et irresponsable de plus de quatre décennies, sont désespérés du régime et en colère contre lui ; ils ne laisseront plus jamais la fraude électorale leur imposer des dirigeants.

Les partenaires du Cameroun, notamment les autorités allemandes, doivent se sentir interpellés, dès à présent, par cette déclaration que nous faisons au nom d’un peuple camerounais, que l’on fait tout pour pousser à bout. Nul ne pourra prétendre n’avoir pas été alerté de ces crimes électoraux pouvant déboucher sur des violences post-électorales, au regard de la détermination du peuple camerounais à tourner, dans les urnes et dans la paix, la page de 42 ans d’un régime qui l’a réduit à l’ombre de lui-même>>

Devant les médias, au siège de son parti, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), prend l’opinion public à témoin des manipulations grossières scandaleuses et condamnables du fichier électoral. Lesquelles enlèvent à Elecam l’autorité morale de poursuivre le processus. Pour ce faire , il estime qu’un audit du fichier électoral s’impose avant les prochaines échéances électorales de 2025, notamment la présidentielle.

Pres de deux semaines après la clôture des inscriptions sur les listes électorales, le MRC monte au créneau pour critiquer les chiffres annoncés par Elecam. Maurice Kamto affirme qu’il y a une volonté d’Elecam, l’organe en charge des élections au Cameroun, de plafonner le fichier entre 7 et 8 millions d’électeurs. Il dénonce également des changements injustifiés sur les listes électorales, notamment au sein de la diaspora : « Il y a moins de 20 000 Camerounais inscrits dans toute la diaspora et ce qui nous interpelle c’est qu’on a soustrait encore 364 électeurs de ces 19 000 sans nous dire quand et comment. Depuis la clôture des inscriptions sur les listes électorales en août 2018 jusqu’en 2024, il n’y a pas eu d’opération d’inscription sur les listes électorales dans la diaspora. »
Les joutes électorales de 2025 s’annoncent donc très agités et tous les coups semblent désormais permis.

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