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RDPC : Ange Michel Angouing veut-il abattre Joseph Le en plein envol ?

La missive de l’ancien ministre de la fonction publique à l’endroit de l’actuel titulaire au poste fragmente l’unité des cadors dans la région de l’Est

Joseph Lé, tout nouveau chef de la délégation permanente régionale du RDPC pour l’Est, n’a pas le temps de jouir de sa nouvelle promotion au sein du parti qu’il est dejà au centre d’une controverse. La récente lettre de Michel Ange Angouing à Joseph Lé, chef de la délégation permanente régionale du RDPC pour l’Est, a déclenché une véritable tempête politique. Dans cette missive datée du 12 avril 2025, Angouing demande son retrait immédiat de la délégation permanente départementale du RDPC pour le Haut-Nyong, tout en critiquant le style de gouvernance de Lé. Ce geste, largement relayé sur les réseaux sociaux, met en lumière des tensions internes au sein du parti des flamme

Le choix des mots et le timing n’est pas anodin. Michel Ange Angouing va droit au but dés les premières lignes : « Je te prie de bien vouloir me retirer de la délégation permanente départementale du RDPC pour le Haut-Nyong ». La suite confine à l’humiliation politique : « Cela t’évitera, à n’en point douter, d’oublier ton frère jumeau dans tes décisions souveraines ». Ce sarcasme à peine voilé vise directement le style de gouvernance de Joseph Lé, promu il y a moins de trois mois à la tête de la région Est.

Angouing, ancien ministre de la Fonction publique, n’a pas mâché ses mots, qualifiant certaines décisions de Lé de « souveraines » et rappelant l’importance de chaque voix dans le processus électoral. Cette fronde intervient à un moment critique, alors que Lé prépare un méga-meeting à Bertoua pour mobiliser la région Est en vue de la présidentielle d’octobre 2025

Cette fronde intervient au moment où Joseph Lé préparerait un méga-meeting à Bertoua pour début mai 2025, destiné à mobiliser la région Est derrière le candidat du RDPC pour la présidentielle d’octobre. La lettre d’Angouing, par son caractère public, jette une ombre sur cet événement censé sceller l’unité du parti. Selon des observateurs politiques cette affaire révèle une fracture générationnelle au sein du parti. Affaire à suivre

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