Dans une critique publiée sur son mur Facebook, le politologue Moussa Njoya dénonce avec force la lâcheté des « experts » en islam du Cameroun, qui ont préféré se taire plutôt que de prendre position sur la date exacte de la célébration de la fête du Ramadan. Il critique leur manque de courage et leur tendance à se soumettre aux autorités plutôt qu’à défendre la vérité.
Dans cette critique virulente, l’universitaire dénonce la « fourberie » et la « duperie » de cette faction de « musulmans » qu’il range derrière Souley Mane et salue la bravoure de l’Imam #Mal_Bakary :
« Il a fallu que l’imam Mal Bakry de Maroua expose dans son sermon du jour de la fête toute la félonie de Souley Mane, qui a décidé pour des raisons que lui seul sait de prolonger le jeûne d’un jour au Cameroun, pour qu’ils reconnaissent enfin du bout des lèvres que Cheick Mubarak avait pleinement raison. »
Il critique également la tendance de ces « experts de l’islam » à se soumettre aux autorités plutôt qu’à défendre la vérité et donc la foi. Ces experts qui brandissent des diplômes sans contenu deviennent dans l’analyse de Njoya Moussa des perdants, des imposteurs et surtout des lâches.
Il martèle : « Un lâche, même auréolé des plus grands titres académiques restera un lâche ! »
Il y a derrière certaines prises de position la recherche et la préservation des intérêts autres que ceux de l’Islam. Et dans cette posture, Souley Mane s’illustre comme chef de file si on lit Njoya Moussa entre les lignes. Heureusement , pourrait on dire, que Cheikh Mubarak se présente comme le dernier rempart contre les perversions ultimes. Il affirme que la détermination de Cheick Mubarak à célébrer la fête du Ramadan le jour conforme est un acte de courage et de dissidence qui mérite d’être salué.
Il conclut en encourageant les musulmans à être plus critiques et à demander des comptes à leurs dirigeants :
« Il est temps que les musulmans du Cameroun se réveillent et exigent des comptes à leurs dirigeants. Il est temps que les ‘experts’ en islam du Cameroun soient plus courageux et défendent la vérité. »
Sommes nous en train d’assister au début d’une crise profonde au sein de l’islam ? La question reste entière.
Preston Kambou
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