
L’ancien couple Sam Séverin Ango et Geneviève Ntamack Ngonga défraie à nouveau la chronique. Une vidéo virale montre une bagarre opposant le journaliste à un proche de son ex-épouse, quelques jours après des accusations graves portées en direct sur les réseaux sociaux. Entre procès, allégations de détournement et drame familial, cette affaire aux multiples rebondissements prend des allures de feuilleton judiciaire.
Le 8 avril 2025, lors d’un live sur les réseaux sociaux, Geneviève Ntamack Ngonga a accusé son ex-mari d’être à l’origine de sa ruine financière, le surnommant « Belzébuth ». Selon elle, Sam Séverin Ango aurait falsifié des documents dans le cadre d’un projet de construction d’un centre de santé, lui faisant perdre 40 millions de francs CFA. « Il a tout détourné, il n’y a jamais eu de centre de santé », a-t-elle affirmé, promettant de « poursuivre le combat en justice ».
Les griefs ne s’arrêtent pas là. L’ex-épouse accuse également le journaliste d’avoir occupé frauduleusement une maison qu’elle a construite à Azem, dans la région du Sud. « Il a été déguerpi, mais il a tout emporté, jusqu’au bidet », a-t-elle déclaré, dépeignant un homme qu’elle présente comme un « prédateur ».

Le point le plus dramatique de ses révélations concerne la mort de sa fille, âgée de 40 ans. Geneviève Ntamack affirme que celle-ci aurait succombé à un choc après avoir reçu des « sextapes » de sa mère, envoyées selon elle par Sam Séverin Ango dans une intention malveillante. « Il a tué ma fille, je ne lui pardonnerai jamais », a-t-elle lancé, précisant avoir déposé cinq plaintes contre lui, notamment pour « tentative d’assassinat ».
Du côté de l’intéressé, ces accusations sont fermement démenties. Sam Séverin Ango, connu pour ses prises de position médiatiques, n’a pas encore réagi publiquement à cette dernière sortie, mais il a toujours nié en bloc les précédentes allégations, les qualifiant de « campagne de diffamation ».
Cette nouvelle polémique intervient alors que plusieurs plaintes sont en cours d’instruction au tribunal d’Ebolowa. Les réseaux sociaux s’enflamment, partagés entre soutien à Geneviève Ntamack et défenseurs du journaliste, qui dénoncent une instrumentalisation de l’émotion.
La vidéo de l’altercation physique, dont l’origine reste floue, ajoute une couche de tension à ce dossier déjà explosif. Les deux camps semblent déterminés à en découdre, devant les tribunaux comme dans l’arène médiatique.
Les accusations rapportées dans cet article n’ont pas été vérifiées de manière indépendante et relèvent, à ce stade, des déclarations d’une seule partie. La rédaction s’en tient aux faits disponibles et aux procédures judiciaires en cours.
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