C’est la quintessence du message du gouvernement à l’occasion de la Journée africaine de la lutte contre le faux médicament.

Les pharmaciens ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme de ce phénomène. Saisissant la balle au bond, Malachie MANAOUDA a présenté l’ampleur du phénomène et ses répercussions sur la santé des populations avant d’inviter ces dernières à s’investir activement dans la croisade contre les médicaments illicites.
Une cause commune
L’un des défis majeurs de notre ère est le faux medicament.Car ils contribuent à l’explosion des cas des maladies mal soignées . Pour le ministre de la santé publique : « l’utilisation des médicaments sous dosés, sans principe actif ou contenant de faux principes actifs est dangereux ». La contrefaçon et le trafic des produits pharmaceutiques au Cameroun ont des proportions inquiétantes. Le combat doit être celui de toute la société. Distribués en gros ou au détail par des personnes (physiques ou morales) non habilitées, vendus dans la rue, importés de manière frauduleuse, les médicaments fabriqués dans des unités de production non autorisées, reconditionnés avec de fausses étiquettes, recyclés, mais aussi des médicaments dont les dates de péremption sont falsifiées…
Les actions sans portées véritable de l’État
Au ministère de la santé publique, la phase répressive est bel et bien effective. Pour preuve, il ne se passe pas une semaine sans que des contenaires de produits contrefaits ne soient saisis et détruits. De plus, des missions de contrôle sont déployées sur le terrain pour traquer les faux médicaments. Seulement le phénomène continue de très bien se porter et le public maîtrise les lieux de commercialisation de ces produits dit douteux.
l’État exhorte les uns et les autres à arrêter la consommation des médicaments de la rue, à prendre l’engagement de se procurer désormais des médicaments dans les pharmacies des hôpitaux et dans les officines de pharmacie où les circuits d’approvisionnement sont connus et la fiabilité des produits régulièrement testée. Reste à revoir la question du pouvoir d’achat qui poussent les citoyens moyens à retourner auprès de ces <> d’un autre genre.
Thierry EDJEGUE