Le spectacle hideux de l’église presbytérienne de Bali a enfoncé le clou
Le Nord-Ouest et la région sœur du Sud-Ouest sont le théâtre des affrontements fratricides entre séparatistes et armée loyaliste depuis 2016. Une situation qui a conduit à une crise sociopolitique qui paralyse les deux zones. Selon le communiqué du bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nation Unies (OCHA) publié en Avril de cette année : » En 2021, 4,4 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire dans le pays en raison de l’insécurité, de la diminution des capacités d’adaptation et du manque de accès aux services de base « La situation s’est d’avantage détériorée ces 05 derniers mois. C’est le constat fait par les travailleurs humanitaires durant la célébration de la journée mondiale de l’aide humanitaire.
La banalisation du sacrée dans la zone anglophone
Les bâtiments abritant les églises, mosquées ou temples de méditation sont sacrés et consacrés pour une cause divine. Quel que soit la position, le rang ou le titre de l’ individu qui s’y approche le respect et la révérence sont de mise. La vague indignation qui a suivie le massacre du 22 Août 2021 est fort évocateur du niveau de violence qui sévi ici. La guerre devenue asymétrique dans cette zone ne respecte plus rien. Écoles, hôpitaux et lieux de culte sont pris pour cible. Le personnel humanitaire persécuté ou soupçonné d’être à la solde d’un camp.
Chaque jour ,la famine, la peur, l’angoisse et insécurité gagnent du terrain . Né au Cameroun son pays on devient <<Déplacé interne>> , passant clair de son temps à vivoter. » Depuis Trois ans ma famille et moi on souffre, à Yaoundé où on a trouvé refuge, on vit dans une église abandonnée , manger à sa faim est très difficile. » Nous a confié Abam Miriam
Thierry EDJEGUE