Des rumeurs concernant le décès du sous-préfet d’Idabato, enlevé dans le Sud-Ouest font le tour des réseaux sociaux sans qu’aucune source administrative ou familiale ne confirme

L’alerte sur la situation du Sous-préfet Roland EWANE a été donnée par son épouse dans le reportage diffusé sur Canal 2 international, lundi, 18 Novembre 2024. L’épouse désemparée de Roland Ewane sous-préfet d’Idabato a versé les larmes d’une épouse impuissante d’un chef de terre en captivité et dont les nouvelles ne rassurent pas.
Le sous-préfet d’Idabato, a été enlevé sur la presqu’île de Bakassi le 1er octobre dernier. Ce rapt, revendiqué par des pirates opérant dans la péninsule, plonge sa famille dans l’angoisse. Les assaillants, de plus en plus menaçants, ont déclaré qu’ils pourraient le tuer si leurs exigences ne sont pas satisfaites. On constate visiblement que les menaces du gouverneur du Sud-Ouest à l’endroit des ravisseurs n’ont pas prospérées. http://www.focusmediaafrique.com/sud-ouest-lutimatum-de-bernard-okalia-bilai-aux-ravisseurs-du-sous-prefet-didabato/
Abandonnée à elle-même, la famille du sous-préfet ne sait plus à quel saint se vouer. Son épouse affirme dans le reportage que les ravisseurs réclament une rançon de 700 000 dollars, En dehors de l’argent qu’ils réclament, les ravisseurs du sous-préfet veulent avoir 10 générateurs, un hydravion Yamaha de 200 chevaux et la libération de leurs miliciens détenus à la prison centrale de Buea. Faute de quoi, ils s’engagent à ne pas libérer Ewane Roland, le sous-préfet d’Idabato.
72 heures après son exigence c’est le silence radio de part et d’autre. C’est le journal, Le Courier du Cameroun qui donne des nouvelle en affirment que l’administrateur principal est décédé de suite de tortures « Dans moult lives sur les réseaux sociaux, lundi autour de minuit, les séparatistes ont revendiqué avec des détails précis, la mise à mort de ce sous-préfet, alors même qu’il était réputé avoir été kidnappé par des pirates nigérians », relatent nos confrères de Le Courier du Cameroun.
L’Etat du Cameroun reste silencieux dans cette affaire aux relents diplomatiques.