Un bureau national du consensus vient d’être voté à Yaoundé en présence des autorités et des principales organisations membres.
C’est un jour nouveau qui s’élève au sein de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Cameroun. Un vent d’espoir vers une véritable main à l’unisson s’est affiché lors des travaux marquant le congrès extraordinaire unitaire de cette organisation. Plus de cris, plus disputes, la hache de guerre est enterrée. Une vision d’ensemble autour de Eugène Makembe, nouveau porte fanion de CSTC de cette nouvelle dynamique.
« Je voudrais rendre grâce à Dieu qui nous a donné l’énergie et la possibilité d’organiser cet évènement. Quelqu’un nous a porté plainte pour que nous annulions les travaux mais la vérité a triomphé et le tribunal a jugé cet acte irrecevable, leur demande d’annulation et le juge a considéré ce membre comme incompétent. Mais je leurs tend la main pour qu’ils reviennent à la maison. »
Un message de paix et de réconciliation de la part du nouveau président de cette confédération de défense des acquis des travailleurs camerounais.
Un mouvement qui a connu depuis 2015 de nombreuses factions et une arrestation de Zambo Amougou, l’ex leader d’opinion de cette association. L’heure est donc au dialogue et aux actions communes car comme l’a si bien réitéré le désormais patron en exercice.
« Nous avons le devoir de défendre les droits des travailleurs car nous ne sommes pas des opposants des dirigeants. Nous sommes simplement un bras au service des travailleurs de l’ensemble du territoire national. Alors le défi majeur est l’élection des délégués du personnel qui se tient en octobre. Je vais activer la machine pour que la CSTC reste la première centrale syndicale du Cameroun. »
Une vision assez claire du cahier de charge à laquelle vont prendre part Prosper Essomba, vice-président ; Abel Kombi Nsia, sécrétaire national à l’organisation, Jean-Michel Mbaga ; le trésorier national et Patricia Gwandi comme secrétaire général national. Une dynamique nouvelle dont-on peut tout simplement espérer qu’elle tiendra la barque afin que le bateau CSTC brave enfin ce cyclone qui a fragilisé pendant plus de 06 ans cette organisation
Brice Ngolzok