L’Agence de régulation des télécommunications (ART) intensifie son contrôle sur la qualité des services fournis par les opérateurs mobiles au Cameroun.
Il ne fait plus aucun doute — c’est un secret de Polichinelle — que la qualité du réseau téléphonique au Cameroun est exécrable. Pire encore, la connexion Internet laisse fortement à désirer : lorsqu’elle est disponible, elle demeure extrêmement lente. Malgré les nombreuses plaintes des abonnés, les opérateurs de téléphonie semblent rester de marbre.
Sous la coordination du Pr Philémon Zo’o Zame, la direction générale de l’ART exerce une pression régulatrice accrue sur MTN, Orange et Camtel, dénonçant la mauvaise qualité du réseau ainsi que le non-respect des engagements en matière d’investissement. On se souvient qu’il y a trois mois, l’ART avait infligé des amendes d’un montant total de 2,6 milliards de FCFA à MTN et Orange Cameroun pour la dégradation de la qualité de service. L’information avait été rendue publique dans une note datée du 2 juillet 2025, signée par le directeur général de l’ART.
La situation n’ayant guère évolué depuis, de nouvelles sanctions se profilent à l’horizon afin de contraindre les opérateurs à respecter leurs obligations et à offrir aux abonnés un service digne de ce nom. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer la couverture réseau sur l’ensemble du territoire et de garantir l’accès aux communications électroniques — un enjeu majeur pour le développement économique et numérique du pays.
Affaire à suivre…
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