
Depuis que la justice a rendu son verdict sur cette affaire Diane YANGWO qui defraie la chronique au Cameroun, l’Activiste social et Féministe multiplie des sorties pour dénoncer ce qu’elle appelle INJUSTICE. Lisons ensemble son premier post sur sa page Facebook
<<STOP A L’IMPUNITÉ
Alors que la loi Camerounaise prévoit une peine punitive à partir de 10 ans pour quiconque cause la mort d’autrui, nous apprenons avec stupeur la condamnation de 05 ans avec sursis du bourreau de Diane YANGWO, battue à mort par son mari le 18 novembre 2023.
Cette décision bafoue la loi Camerounaise mais aussi démontre une fois de plus la légèreté avec laquelle notre pays traite la question vitale du droit à la vie des femmes et des filles camerounaises.
Notre collectif dénonce ici la complicité du système judiciaire pour faire taire les victimes de violences et interpelle l’Etat camerounais à prendre des responsabilités sur la lutte contre les féminicides au Cameroun.
NOTRE DROIT À LA VIE N’EST PAS NÉGOCIABLE !
Stopféminicides237
President Paul Biya #MINJUSTICE #MINPROFF>>

Rappelons que Diane Yangwo, enseignante, a tragiquement perdu la vie le 18 novembre 2023 après avoir été battue par son mari, Éric Bekobe. Le verdict rendu le 1er avril 2025 par le tribunal de grande instance de Bonanjo a condamné Éric Bekobe à cinq ans de prison avec sursis et une amende de 52 000 francs CFA. Cette décision a provoqué une vive réaction de la société civile et des activistes, notamment Viviane Tathi, qui dénoncent une justice perçue comme trop clémente face à un féminicide[
Les critiques soulignent que ce verdict envoie un message inquiétant sur la protection des droits des femmes et la lutte contre les violences conjugales. Des appels à une requalification des faits et à une peine plus sévère ont été lancés, notamment par l’avocate de la famille de la victime
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