C’est à chaude larmes que Martin Camus Mimb s’est exprimé devant la presse ce vendredi. Alors que le pardon demandé à l’endroit de la jeune Malicka et sa famille, devait apaiser les coeurs, la situation s’envenime plutôt.
En effet, la montagne de pardon de Martin Camus Mimb, n’aura accoucher que d’une souris. La désormais affaire camusgate va dans tous les sens. Si le patron de la RSI a cru bien faire, son adresse face à la presse fait encore plus parler.
Pour l’artiste valsero, « le pardon n’est pas une formalité ». Le rappeur activiste estime que Martin Camus Mimb n’a pas endossé sa responsabilité dans cette affaire. Plus loin, il affirme que ce dernier n’a fait que protéger son ami Wilfrid ETEKI. Il s’agit évidemment de celui qui est responsable de la publication des images de la jeune Malicka sur les réseaux sociaux.
Aussi, dans une publication de Boris Bertolt, on apprend que le père de la jeune fille ne veut rien savoir de l’intention de Martin Camus. Une marrée de réactions parue après la sortie médiatique du patron de la RSI, estime qu’il s’est agi d’un semblant.
La justice doit trancher
La justice n’aura jamais été autant convoquée dans une affaire de mœurs au Cameroun. Nombreux sont ceux qui demandent la condamnation de Martin Camus. Selon eux, l’honneur de la jeune Malicka ne pourra être rétabli que si ce dernier et son ami Wilfrid sont sévèrement sanctionnés par la justice.
Pour exemple, Boris Bertolt s’est appuyé sur le policier américain dareck chauvin, qui malgré le pardon adressé à la famille de Georges Floyd, a néanmoins été condamné à 22 ans de prison par la justice américaine.
Malgré quelques soutiens à l’instar de l’honorable Cabral Libii qui estime qu’il est temps d’oublier cette affaire, le camusgate est loin d’être terminé.
Gilles Noubissie
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