La délégation conduite par le Secrétaire général de la présidence de la République dans le but d’inspecter les infrastructures de la Can n’a pris en compte aucuns journalistes locaux.

Le malaise est profond au sein de la presse qui s’est vu à tort ou à raison écarté d’une mission commandé par Paul BIYA pour jogger l’état d’avancement des infrastructures sportives. Les journalistes de la presse à capitaux publics présent dans la délégation étaient pris en charge par leurs organes a-t- on appris après une enquête. Pour le journaliste Janvier NJIKAM c’est un faux débat, car visiblement cette opération de charme était tournée vers l’international, de plus la presse camerounaise doit se prendre au sérieux si elle veut être respectée.
Le spectre de la couleur blanche
Journalistes des medias étranger (Eurosport, BBC, RFI, Africanews et Canal +. ) Ministres, légendes du football et autres personnalités de la République ont fait le tour du 16 au 24 Octobre 2021 des différentes villes qui vont accueillir la compétition. Dans les différents arrêts, le français Philippe DOUCET improvisait dans les studios télévisés, une émission pour le bonheur de celui qui l’a mis en mission. Une attitude qui a courroucé l’ancien commentateur sportif Jean Lambert NANG, qui dans une tribune baptisé « Desperate Can ». Selon lui : « Le complexe de colonisé fonctionne encore très bien sous les tropiques. On fait plus confiance à un journaliste de peau blanche qu’à de purs produits formés dans les écoles du terroir, le plus souvent utilisés comme les tam-tams du pouvoir. Doucet parade ainsi de stade en stade, emmené par avion ou dans des limousines dernier cri et s’offrant des repas de la plus fine des gastronomies. Il porte la voix de la France et cette voix-là compte sous les tropiques. Lorsqu’il aura dit que tout est bien, alors et seulement à partir de ce moment, le monde entier croira en la capacité du Cameroun à organiser une Can en ses terres. » Une attitude que partage de nombreux hommes et femmes de medias qui l’on dénoncer sur les réseaux sociaux ou dans des émissions radio ou télévisions.
Le jeu trouble de la commission Communication du Cocan 20/21
La pomme de discorde entre le comité locale d’organisation et la presse est vielle de la tenue du CHAN 2020 . Depuis l’annonce voir la confirmation de l’organisation par le Cameroun de la prochaine coupe d’Afrique des nations ,les relations se sont détériorées. Les accréditations et autres facilités relèvent de l’exploit. Au point où les journalistes ont dû boycottés la rencontre inaugural du stade Olembe. Leur mise à l’écart de cette tournée d’inspection est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Thierry EDJEGUE
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