C’est le fil Ariane de la 8ème édition du salon Promote qui draine une population plurielle.
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement est celui qui a ouvert cette édition. Apres deux renvoies, Promote se tient finalement dans un contexte particulier. Pour Luc Magloire MBARGA ATANGANA cette foire des affaires est une aubaine pour les PME( petites et moyennes entreprises), dans un environnement de reprise globale avec comme corolaire la nécessité d’un changement de paradigme pour mieux adresser les nouveaux défis. L’Afrique en général et le Cameroun en particulier doit en profiter
Promote 2022 en chiffres
Le salon va durer 9 jours c’est-à-dire du 19 au 27 Février 2022. On enregistre plus de 800 participants qui exposent leurs produits et savoir-faire dans divers secteurs . Une trentaine de pays européens sont présent. L’ Italie se taille la part du lion avec prés de 40 entreprises toutes centrées sur l’industrialisation. Cette année la grosse innovation est le pavillon « MADE IN CAMEROUN » qui compte une soixantaine de participants. Selon Sylviane Bodol la communicatrice de ce pavillon il s’agit un espace camerouno-camerounais qui promeut le génie créatif des jeunes entrepreneurs locaux. Le pays de FOTSO Victor se donne a voir dans les domaines de : l’agriculture, le tourisme, l’agro-alimentaire, l’industrie ; l’énergie, la mode, les arts graphiques pour ne citer que ceux la
Le ventre mou de Promote
La thématique choisie pour cette édition de Promote est : L’industrialisation de l’Afrique : une clé pour l’émergence du continent. Problématique qui arrive à point nommé . Car elle pose l’adéquation entre la formation et l’emploi en Afrique. Une refonte du système est nécessaire, un changement de paradigme aussi. Pour Alphonse Nafack l’operateur économique, La formation, la recherche universitaire et l’éducation peuvent renforcer l’innovation et la compétitivité économique de ce continent. Selon lui ‘’L’industrialisation de l’Afrique est un engagement de tous les acteurs. Si l’Afrique veut rester compétitive dans l’économie mondiale, elle n’a pas le choix : elle doit prendre le train en marche. Et pour y parvenir, le challenge est de former la jeunesse africaine aux nouveaux métiers à forte valeur ajoutée ‘’
Thierry EDJEGUE
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