
À l’heure où le peuple cameroun s’apprête à entrer élire son prochain président le 12 Octobre 2025, l’artiste Carin Bakousse choisit de faire entendre sa voix autrement : par la musique. Avec son titre “Avec ELECAM”, il propose une œuvre originale qui condense les principes du code électoral camerounais dans une forme accessible et rythmée. Véritable outil de sensibilisation citoyenne, cette chanson transforme les règles institutionnelles en refrains populaires, invitant les électeurs à s’approprier leur rôle dans la démocratie. Entre pédagogie et art engagé, Carin Bakousse fait de la musique un levier pour des élections inclusives, conscientes et participatives.
Originaire de la région de l’Est, l’artiste propose une musique pop enrichie de rythmes traditionnels camerounais, livrant une œuvre à la fois audacieuse et profondément ancrée dans le contexte sociopolitique du pays. Le morceau, accompagné d’un clip officiel, s’inscrit clairement dans une démarche de mobilisation citoyenne, en lien direct avec le processus électoral.
À deux semaines du lancement de la campagne pour l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, le titre évoque sans détour ELECAM, l’organe en charge des élections au Cameroun. Il traduit une volonté affirmée de promouvoir la participation démocratique, la transparence et la responsabilité civique. Le ton, selon l’interprétation du clip et des paroles, oscille entre ironie, engagement et pédagogie.

L’auteur s’appuie sur une structure rythmique entraînante, probablement influencée par les musiques urbaines camerounaises telles que le bikutsi, l’afropop ou le makossa moderne. Le morceau s’écoute comme une capsule citoyenne, dépassant le simple divertissement pour devenir un outil de dialogue social. Il peut être considéré comme un condensé musical du code électoral, facilitant la compréhension et la sensibilisation des citoyens en faveur d’élections inclusives.
Révélation de la 14ᵉ édition de la Nuit du Ndiambour 2023, tenue à Louga au Sénégal, Carin Bakousse entend utiliser son art pour interpeller, à travers des refrains accrocheurs et une diction claire, presque sloganique.
Dans son rôle de messager, voire de médiateur entre les institutions et le peuple , l’artiste se garde de prendre position sur l’institution en question. Il préfère encourager chacun à accomplir son devoir citoyen, dans un contexte où ELECAM se retrouve face au tribunal de l’histoire.
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