Ce jeudi 04 juin, les journalistes de Buéa dans la région du sud-ouest au Cameroun, se sont rendus en masse chez le gouverneur Okala Bilai, afin de réclamer la dépouille de leur confrère Samuel Wazizi, dont la mort défraie la chronique dans le pays depuis 4 jours déjà.
En effet, ils sont une vingtaine à avoir répondu présent à cette mobilisation. Leur objectif de ce jour, est d’exiger les réponses claires sur les circonstances de la mort de leur confrère Samuel Wazizi, dont plusieurs sources confirment être décédé à la suite des tortures à répétition qui lui ont été infligées par les forces de sécurité camerounaises.
Ce dernier avait été enlevé en août 2019, et avait passé 300 jours, sans que les membres de sa famille et ses avocats, ne sachent ou il se trouve. Après une enquête menée par la chaîne de télévision équinoxe, il s’est avéré que ce dernier était décédé. Une information qui va ensuite être confirmée par Denis Kwebo, président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun. ce dernier complétera que Samuel Wazizi, employé de CMTV, est mort à l’hôpital militaire de Yaoundé, alors qu’il y avait été transféré pour recevoir des soins.
La communication gouvernementale est jusqu’à présent attendue. Les hommes de médias, les politiciens, les artistes et la société civile, réclament une justice pour cet homme, qu’ils supposent avoir été tué injustement alors qu’il était dans l’exercice de ses fonctions. Il avait été soupçonné par les forces de sécurité d’être un indique des séparatistes « ambazoniens ».
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