C’est la principale résolution de la rencontre du 19 janvier 2022 au ministère de la santé publique ( Minsante)

L’ensemble des administrations intervenant dans la question « jeune » ainsi que les autres sectorielles sous la houlette du Minsante ont réfléchi sur la problématique de la Chicha. Piloté par le comité national de lutte contre la drogue, les parties prenantes aux travaux ont pris les résolutions suivantes:
• Mener une campagne de communication battante pendant la semaine de la jeunesse et celle de la journée mondiale de lutte sans tabac pour informer la jeunesse sur la nocivité et la toxicité de la Chicha;
• Agir sur la limitation de l’ importation de l’appareil Chicha,
•Faire interdire sa consommation dans les espaces publics et clos ;
•Procéder à la fermeture des débits de boissons autour des établissements scolaires ;
•Concocter un solide dossier scientifique, qui faciliterait la prise de décision par le politique afin de faire évoluer le processus vers le vote d’une loi interdisant son importation et sa consommation sur le territoire national.
États des lieux du phénomène
Au Cameroun près 46% des jeunes âgés de 15 a 20 ans sont accro à la chicha. Séduits par la nouveauté et le goût aromatisé de ce tabac, le jeune plane. Cet air de supériorité le déconnecte de la réalité. La chicha empoisonne à petit feu la jeunesse . Pour endiguer le phénomène l’État voudrait utiliser les gros moyens.
Thierry EDJEGUE
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