Le renouvellement des instances dirigeantes du conseil national de la jeunesse du Cameroun prévu le 10 Décembre 2022 se tiendra dans un contexte fait de dissensions, irrégularités et autres manigances mesquines.

Le torchon brule au sein du bureau exécutif national sortant conduit par Fatimatou Iyama. La tournée nationale effectuée en fin Novembre 2022 n’a malheureusement pas baissé la pression. Les positions semblent tranchées. Deux camps se sont formés: La présidente sortant et candidate à sa propre succession compte sur le soutien étatique pour rempiler. Le camp d’en face brandit les statuts du CNJC ( conseil national de la jeunesse du Cameroun). Lesquels sont en violations depuis plus d’un an par l’actuel bureau.
Le 31 Mars dernier le gouverneur de la région du Centre a dû convoquer André Marie Dibamou , membre de l’Assemblée générale du CNJC pour l’entendre. Laquelle convocation était consécutive à une lettre du ministre de tutelle adressée au gouverneur accusant André Marie Dibamou d’actes d’indiscipline au sein du Conseil régional du CNJC Centre. Alors qu’on croyait cette épisode dernière nous , voilà qu’à quelques jours de la tenue de l’élection du nouveau bureau du CNJC des voix s’élèvent pour crier au scandale et à la mascarade.
24 heures avant la tenue du scrutin rien ne filtre. Au siège du CNJC personne ne parle. Sur la page facebook de l’organisation aucune information ne renseigne sur les élections encore moins sur les candidats. Au ministère de la jeunesse et de l’éducation civique on évoque la clause de confidentialité en précisant que l’État jouera son rôle de superviseur et d’encadrement. Le samedi, 10 Décembre 2022 risque être le jour le plus long au sein de cette plateforme nationale de concertation, d’expression, de coordination, de consultation et d’action des organisations de la jeunesse du Cameroun.
T.E
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