Economie : Louis BANGA NTOLO aux commandes de la bourse des valeurs

C’est pour un mandat de quatre ans qu’il a été nommé directeur général de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).

C’est pour un mandat de quatre ans qu’il a été nommé directeur général de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).

L’information est rendue public après la session ordinaire du Conseil d’Administration de cette institution financière tenue le 25 octobre 2021. Ce dernier succède à son compatriote camerounais, Jean Claude Ngbwa dont le mandat a été prorogé deux fois successives suite à des appels à candidatures infructueux.

Portrait professionnel de l’homme

Ancien Directeur Général de Société Générale Capital Securities Central Africa, le nouveau DG est un fin connaisseur du marché financier. Docteur en Banque, Monnaie et Financement de l’Université Lumières Lyon II, (année 1998), il est enseignant, chargé de cours vacataire et  conférencier dans plusieurs Universités et Écoles supérieures du Cameroun (IRIC, ESSEC, UCAC). Fort de son expérience ,   Il a participé activement à la mise en place du marché financier camerounais (DSX) avant d’être nommé commissaire au sein du collège de la Commission des marchés financiers(CMF), l’ex Autorité de Régulation du Marché Financier national. Sa maitrise du systeme bancaire l’a poussé à intervenir sur plusieurs opérations en qualité d’arrangeur chef de file ou de co-arrangeur. Il s’agit entres autres de  l’emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun par Appel Public à l’épargne  « ECMR 2018 », l’emprunt obligataire privée Oragroup  « Oragroup 6,5 %2018- 2023 », l’emprunt obligataire SAFACAM par Appel Public à l’épargne  « SAFACAM 6% » et l’emprunt obligataire BDEAC par Appel Public à l’épargne   « BDEAC 5,45% ». 

Les défis du nouveau DG

Le challenge majeur de ce digne fils du Cameroun est de redynamiser la bourse sous régionale unifiée afin de tutoyer les sommets de la finance mondiale. Eduquer les gestionnaires des microfinance et autres créateurs de richesses de la sous-region réticents ou ignorants sur l’importance de rejoindre la bourse de valeur . Cela passe par la concentration de l’offre et la demande de capitaux : c’est une alternative aux échanges de gré à gré, qu’ils se fassent sur des marchés dédiés, ou via le bouche à oreille. Mais aussi en assurant la négociabilité des titres financiers, et donc la liquidité : un titre financier coté en bourse est plus facilement revendable. Cela permet à l’investisseur de financer des titres à durée de vie longue sans pour autant l’obliger à immobiliser ses capitaux sur la durée de vie prévue du titre.

Thierry EDJEGUE

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