Y L’hémicycle du Palais des Verres Paul Biya a servi de cadre ce mardi à un atelier de haut niveau consacré à la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), une initiative portée par les femmes parlementaires du Cameroun en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Égalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU Femmes).
Cette rencontre, qui a réuni élus du peuple, membres du gouvernement, experts et représentants de la société civile, s’inscrit dans une dynamique de dialogue inclusif et de recherche de solutions concrètes face à un fléau qui continue de miner les droits fondamentaux des femmes au Cameroun.
Une mobilisation parlementaire forte
Présidée par l’Honorable Mary Muyali epse Meboka, Vice-présidente de l’Assemblée Nationale et Représentante du Très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, Président de l’Assemblée Nationale, l’atelier a été marqué par une forte mobilisation des élues. L’Honorable Koa Mfegue Laurentine epse Mbede, Présidente du Caucus des Femmes Parlementaires, et l’Honorable Nanga Mefant epse Owono, Vice-présidente du REFPAC et Secrétaire au bureau de l’Assemblée Nationale, ont également pris une part active aux travaux.
Des échanges riches et engagés
Modéré par M. Bruno Ahanda, le séminaire a donné la parole à plusieurs figures de proue de la lutte pour les droits des femmes. Mme Marie-Pierre Chaupin, Représentante Résidente d’ONU Femmes au Cameroun, a dressé un état des lieux alarmant des violences subies par les femmes : violences verbales, psychologiques, physiques, violences en ligne, intimidations, exclusions et discriminations.
Le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Mme Marie-Thérèse Abena Ondoa, a quant à elle rappelé les efforts du gouvernement en matière de prévention et de prise en charge des victimes, tout en appelant à une synergie d’actions entre les institutions.
L’intervention remarquée de l’Honorable Cabral Libii a souligné l’importance de l’engagement des partis politiques et le rôle central des parlementaires dans la promotion d’un cadre législatif protecteur et équitable pour les femmes.
Vers des actions concrètes
La session s’est poursuivie par des plaidoyers et une séance de questions-réponses, permettant aux participants d’exprimer leurs préoccupations et de proposer des pistes d’action. En clôturant les travaux, l’Honorable Koa Mfegue a salué la qualité des échanges et formulé plusieurs recommandations, insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts : « Ces travaux ne sont pas inutiles. C’est à force de forger qu’on devient forgeron », a-t-elle déclaré avec conviction.
Cet atelier marque une étape importante dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Cameroun, et témoigne de la volonté des femmes parlementaires de faire de cette cause une priorité nationale.
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