« Même dans 100 ans, ce que vous faites aux enfants des autres s’abattra triplement sur les vôtres, sur vos descendants. Je vous le jure ! »
— Dr Aristide Mono
L’activiste politique camerounais, Dr Aristide Mono, a vivement réagi sur sa page Facebook à l’arrestation d’un jeune homme qu’il affirme avoir rencontré lors des audiences du contentieux électoral des 4 et 5 août 2025 au Conseil constitutionnel. Selon lui, le jeune n’avait commis aucune infraction, si ce n’est d’avoir assisté aux débats publics.
Dans une publication empreinte d’indignation, Dr Mono raconte avoir croisé le jeune homme à deux reprises dans la salle d’audience, assis derrière le président du Conseil. Il souligne que ce dernier avait franchi les deux postes de contrôle sécuritaire et avait été installé par le protocole, preuve selon lui que sa présence était autorisée.
À la fin de la deuxième journée d’audience, Dr Mono dit avoir aperçu le jeune homme quittant seul le Palais des Congrès. Il lui aurait proposé de le déposer à l’entrée principale, ce qu’il fit avant de repartir. Le lendemain matin, il découvre via une capture d’écran que le jeune homme vient d’être libéré après avoir été interpellé par les forces de sécurité.
L’activiste dénonce ce qu’il qualifie de « kidnapping » par une « milice politique », et interpelle l’opinion publique sur les dérives du régime en place. Il s’interroge :
« Que reproche-t-on à ce jeune, si ce n’est d’avoir assisté calmement aux audiences du Conseil constitutionnel ? »
Dans un ton plus personnel et engagé, Dr Mono conclut sa publication par un appel à la mémoire et à la justice :
Leave a comment« Si je meurs avant la chute de ce régime, ne cédez à aucun pardon. Refusez toute réconciliation avec les cerveaux de la branche suprémaciste. Ce sont des sans-cœurs. Le karma frappera leurs descendants. »