À quelques jours du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, une figure politique se distingue par la clarté de sa vision et l’ambition de son projet : Joshua Osih, président du Social Democratic Front (SDF). Porté par une volonté de rupture et de reconstruction, il se présente comme l’homme du sursaut national, déterminé à sortir le Cameroun de l’impasse.
Un plan de redressement national structuré
Le candidat du SDF ne se contente pas de dénoncer les dysfonctionnements du système actuel. Il propose un plan Marshall camerounais, conçu avec ses équipes, et fondé sur les principes de la social-démocratie. Ce plan repose sur une feuille de route précise, articulée autour de quatre échéances clés :
- 100 jours pour mettre fin à la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en favorisant le dialogue, la réconciliation et le désarmement.
- 1 an pour restaurer la dignité et les opportunités dans le Grand Nord, à travers des investissements ciblés dans les infrastructures, l’éducation et l’agriculture.
- 3 ans pour refonder les institutions, en renforçant l’indépendance de la justice, la transparence des processus électoraux et la décentralisation.
- 1 mandat pour transformer l’économie et la société, en créant un modèle inclusif, durable et tourné vers l’innovation.
Des mesures sociales fortes
Au cœur de son programme, Joshua Osih place la justice sociale et la protection des citoyens. Parmi les mesures phares annoncées :
- Gratuité des documents administratifs essentiels, tels que la carte nationale d’identité et l’acte de naissance
- Éducation gratuite jusqu’au secondaire, pour garantir l’égalité des chances
- Accès gratuit aux soins de santé de base, afin de soulager les familles les plus vulnérables
- Revalorisation du SMIG, pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs
- Amnistie des détenus politiques, dans une logique d’apaisement et de réconciliation nationale
Une candidature héritière et indépendante
Successeur de Ni John Fru Ndi, figure historique de l’opposition et fondateur du SDF, Joshua Osih revendique une continuité idéologique, mais aussi une autonomie stratégique. Contrairement aux alliances électorales qui se sont formées autour d’autres candidatures, il avance en solitaire, convaincu que son projet peut fédérer au-delà des clivages partisans.
Son discours, empreint de pragmatisme et de fermeté, séduit une partie de l’électorat en quête de stabilité, de justice et de perspectives concrètes.
Dans un contexte électoral marqué par l’incertitude et les attentes populaires, Joshua Osih se positionne comme un réformateur lucide, prêt à relever les défis du Cameroun avec méthode et conviction. Son plan de redressement national, ambitieux et structuré, pourrait bien redonner espoir à un pays en quête de renouveau.
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