La recherche des stratégies pour venir à bout du phénomène préoccupe le gouvernement
La première rencontre multi sectorielle de l’année 2022 s’est tenue le15 Février. Servant de cadre à la rencontre ,le Ministère de la Santé publique a regroupé tous les acteurs. Les services du premier ministère, la douane, le ministère de la décentralisation et du développement local, le ministère de la justice, celui de l’administration territoriale, la société civile, la police et la gendarmerie. l’Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires qui présidait les travaux, a émis le souhait de trouver une voie de sortie de notre pays de ce malaise social.
Objectifs et attentes
Le but majeur est de donner les orientations de la nouvelle année au sujet de la lutte contre la vente des faux médicaments. Voici quelques préoccupations essentielles des participants : Que faut-il faire pour ne plus attribuer les boutiques aux vendeurs de médicaments? comment comprendre que l’on prélève les taxes sur des produits illicites?Et comment créer la psychose chez les vendeurs? Autant de questionnements sur lesquels seront axée la lutte dans les prochaines semaines.
Il ressort des différents échanges et discussions que, bien que des actions soient menées ça et là, telles que la saisie et la destruction des cargaisons, la mise sur pieds des comités régionaux et départementaux de lutte , il reste encore plusieurs goulots d’étranglement au nombre desquels la faiblesse des textes de la douane qui ne facilitent pas une investigation approfondie des saisies des véhicules transportant les cargaisons; l’absence de brigade lors des opérations coup de poing ; le manque de financement des comités régionaux pour ne citer que ceux la .
Recommandations
Au terme des travaux des recommandations forte ont été formulées :
• La budgétisation des activités sectorielles. A cet effet, un plaidoyer sera mené par les membres du comité national auprès des responsables des différentes administrations concernées , pour que se tienne une table ronde axée essentiellement sur le financement des comités de lutte .
•La mise à disposition d’une brigade lors des opérations coup de poing ;
•L’ amorce de la catégorisation des médicaments;
• Le réfèrement des cas de délits aux administrations compétentes, pour aider à mettre la main sur les contrevenants et enfin,
Le renforcement des capacités des acteurs de la lutte.
Thierry EDJEGUE
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