C’est la quintessence de l’échange entre le Ministre de la Sante Publique et l’Ambassadeur de France au Cameroun.
le lundi 25 octobre 2021, Christophe GUILHOU l’Ambassadeur accompagné du nouveau Directeur Général du Centre Pasteur de Yaoundé et du nouveau Conseiller régional des questions de santé, ont été reçu en audience par le Ministre de la Santé Publique. L’objet principal de la discussion tournait autour de l’opérationnalisation du Centre national de transfusion sanguine. l’Ambassadeur souligne la détermination de son pays à accompagner le processus de mise en place de la transfusion sanguine. Une très bonne nouvelle de ce partenaire historique de choix et de poids.
Les attentes de la partie camerounaise
A la suite des travaux qui ont permis d’identifier certains obstacles, le projet devrait avancer.
Pour Malachie MANAOUDA : « Un centre de collecte de transfusion sanguine ne se construit pas comme un supermarché » il doit répondre à des spécificités techniques particulières, le travail de conception de l’infrastructure principale et de ses annexes, principalement celui de Garoua. Une emphase doit être mise sur la formation des personnels qui seront appelés à effectuer les différentes tâches liées à la transfusion sanguine. Toutefois, le Ministre de la Santé Publique en précisant que la question de la transfusion sanguine reste une préoccupation majeure pour le Cameroun insiste pour que l’ensemble des opérations inhérentes à la mise en route de ce centre se déroule dans la plus grande transparence, notamment pour ce qui est des passations des marchés.
L’horizon sanitaire du Cameroun
L’audience du diplomate français a permis d’évoquer des sujets en l’occurrence la vaccination dont l’ambassade de France au Cameroun compte 98% du personnel vaccinés, le projet Chèque Santé dans le septentrion, destiné au suivi et à la prise en charge de la mère et de l’enfant pendant la grossesse et juste après l’accouchement, la mise en place de la Couverture Santé Universelle, la réactivation du SAMU ainsi que le renforcement des capacités du Centre Pasteur pour lequel le ministre de la Santé nourrit l’espoir de voir produire dans un avenir proche, des tests et des vaccins. Dans la même lancée.
La problématique de la gestion des déchets hospitaliers persiste. Un rapprochement avec Hysacam afin de mener la réflexion sur la collecte et le traitement desdits déchets est envisagé. Manaouda Malachie a réitéré sa logique d’installation d’un incinérateur géant par région, hors des agglomérations, où seront acheminés tous les déchets collectés afin de limiter les risques environnementaux. Pour sa part, le diplomate français s’est dit disposé à soutenir ces différents projets.
Thierry EDJEGUE
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