Société :   ATANGA NJI suspend le REDHAC

Dans un arrêté signé vendredi dernier, le ministère de l’Administration territoriale a déclaré nulles et non avenues toutes les activités du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), motivant cette décision par l’absence de récépissé d’autorisation.

La société civile est en ébullition depuis le 06 Décembre 2024.Le paysage des droits humains au Cameroun semble avoir pris un coup.Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a pris la décision controversée de suspendre les activités du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).

Le prétexte officiel avancé par les autorités : un défaut de récépissé d’autorisation. Cette décision administrative frappe une organisation pourtant considérée comme l’un des réseaux les plus représentatifs en matière de défense des droits humains au Cameroun.

La suspension du Redhac soulève des interrogations sur la liberté d’association et le travail des défenseurs des droits humains au Cameroun. Elle intervient dans un contexte politique et social déjà tendu, où les organisations de la société civile jouent un rôle crucial de contre-pouvoir et de veille.

Maximilienne Ngo MBE, la responsable du Redhac, a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux. Son message est clair et déterminé : « Nous ne nous laissons pas faire ». Cette réponse suggère que l’organisation compte bien contester cette suspension.

Precisons qu’en dehors du Redhac, quatre autres associations ont été suspendues par Paul Atanga Nji le 06 décembre 2024. Des suspensions qui s’inscrivent dans un contexte plus large de restrictions visant les organisations de la société civile au Cameroun.

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