C’est un réseau de 22 kilomètres de long en fibre optique, qui permettra désormais aux deux États d’être interconnectés.
C’est dans la localité de Meyo Kye au Gabon qu’a eu lieu le 15 juillet 2021, l’inauguration du point d’interconnexion des deux pays à la fibre optique. Cette cérémonie était marquée par la présence de la ministre camerounaise des postes et télécommunications, Minette Libom Li Likeng et Edgar Anicet Mboumbou, ministre d’Etat Gabonais en charge de la communication et de l’économie numérique. L’infrastructure qui connecte les backbones nationaux des deux pays s’étend de Bitam (Gabon) à Kye-Ossi (sud-Cameroun).
L’intégration sous régionale.
Cette infrastructure d’interconnexion numérique commune, rentre dans le cadre de la politique de renforcement de la coopération sous-régionale. Il sera question de faciliter, mais surtout d’améliorer la digitalisation des échanges entre le Cameroun et le Gabon. Sur le plan économique, cette interconnexion, présente aussi des avantages. Elle viendra réduire les coûts des communications électroniques. La bonne qualité du réseau internet, permettra la fluidité et donc le désenclavement numérique des zones frontalières des deux États.
Cependant, il faut noter que c’est dans le cadre du projet central Africa Backbone (CAB), qu’a été réalisée cette interconnexion. En outre, ledit projet vise à relier à la fibre optique les pays de la zone Cemac. Il s’agit du Cameroun, du Congo, de la République centrafricaine, la Guinée-Équatoriale, le Gabon et le Tchad .
Perspectives
Après l’interconnexion Cameroun- Gabon, l’on assistera à l’interconnexion Cameroun-Congo. Il faut rappeler que le taux de réalisation de ce projet est de 98% au mois de juin 2021.
Le ministre congolais des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, avait été rassurant à ce sujet. Au cours d’une séance de travail avec le comité de pilotage de ce projet, le 02 juin 2021 à Brazzaville, il a fait savoir que le taux d’avancement du projet était positif. Il avait alors déclaré : » Nous avons reçu un rapport affirmant que le projet du réseau est pratiquement achevé, avec un taux d’exécution de 98% ». D’après le ministre, il restait plus qu’à se rassurer de la réalité de ce chiffre.
DONALD ARMEL OMOLOBINA