C’est à la faveur de la rentrée scolaire du corps administratif et enseignants qui intervient deux semaines avant celle des élèves.
Lycées, collèges, écoles primaires et maternelles connaissent une ambiance particulière le 23 Aout 2021. Les seigneurs de la craie sont venus prendre du service après les vacances. Janvier ATANGANA enseignant de philosophie et de l’éducation à la citoyenneté dans un lycée de la place nous confie qu’il est très anxieux de connaitre quelles classes on lui a attribué pour cette année scolaire 2021/2022. « Mon souhait est d’enseigner les classes scientifiques, depuis mon arrivée dans cet établissement, je donne cours uniquement aux terminales littéraires. »
Les quatorze jours qui séparent les deux rentrées scolaires servent à dresser les emplois de temps, évaluer le matériel didactique présent, procéder à la cure de jouvence de l’établissement et passer des commandes en fonction des besoins identifiés. « En ce moment, nous avons du mal à faire notre planification scolaire, car nous ne savons pas si le système de mi-temps sera maintenu ou pas avec l’arrivée dans notre pays du variant delta. » Nous a confié un responsable d’établissement privé rencontré dans la ville de Yaoundé.
Une rentrée sous très haute tension sociale et sanitaire
La conjoncture économique marquée par la pandémie à covid-19 plombe les inscriptions. Parents et tuteurs se plaignent de l’absence de capitaux pour assumer leurs responsabilités. Pire encore, banques et micro finances n’accordent presque plus de crédits scolaires car l’environnement est incertain. Une incertitude qui amène certains parents modeste sur le plan financier à être dubitatif sur l’effectivité de l’année scolaire. « Moi je vais inscrire mes enfants à la fin du mois d’Octobre. D’ailleurs, je vais juste faire une avance car rien n’est sûr, on peut tout payer et les enfants ne fréquentent pas toute l’année comme en 2020. » propos de Alain Thierry ABEGA résident du quartier Emana.
Thierry EDJEGUE
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