Alors qu’en côte d’ivoire le président Alassane Ouattara a décidé d’offrir une prime aux fonctionnaires pour la fin d’année, ceux du Cameroun font face à un contexte économique tendu marqué par la vie chère. » Après la fête, c’est la défaite « , a t’on l’habitude de dire au pays de Paul Biya.
Comme plusieurs pays africains, le Cameroun est confronté à une inflation généralisée des prix sur le marché. Les coûts des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité augmente pendant que les salaires stagnent. Dans son adresse à la nation à l’occasion de la nouvelle année 2023, le président de la République du Cameroun a évoqué cette situation difficile pour les camerounais en révélant qu’elle faisait suite à la crise sanitaire au COVID 19 et est actuellement aggravée par la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine. Une explication peu rassurante pour certains camerounais. » Le Cameroun entretient quelle espèce de relation avec l’Ukraine et/ou la Russie pour que les conséquences économiques de leur guerre ne ciblent que le pays de Paul Biya à ce point ? » S’interroge Roger Chuofor.
En l’absence du 13 ème mois, les fonctionnaires camerounais doivent se débrouiller au lendemain de la célébration des fêtes de fin d’année. Et les justificatifs du président de la République pour expliquer cette crise ne tiennent pas la route selon Arlette Françoise Doumbè Ding. » Le Président Camerounais a semblé demeurer dans les justifications en se réfugiant derrière la conjoncture internationale liée à la guerre en Ukraine et la crise du COVID comme pour écarter sa responsabilité dans la vie chère et la situation économique difficile que traverse son peuple. Pendant ce temps en Côte d’Ivoire, malgré la conjoncture économique liée à la guerre en Ukraine, le Président Alassane Ouattara lors de son discours de fin d’année s’est montré particulièrement fier de la santé de l’économie ivoirienne. Il a annoncé que le SMIG qui va passer de 60mille francs à 75mille francs CFA dès ce mois de janvier 2023 en Côte d’Ivoire. » Écrit l’analyste.
Pour les fonctionnaires camerounais, il va falloir attacher la ceinture en attendant que le bout du tunnel pointe son nez à l’horizon.
Kevin Fotso
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