Le ministre de la Communication (Mincom) René Sadi, condamne le traitement accordé à l’affaire Martinez Zogo dans certains organes médiatiques et « lanceurs d’alerte ».
La communication du jeudi, 23 Fevrier 2023 critique vertement les propos et autres expressions tenu par l’Ong « Reporters Sans Frontières » et le journal français Le Monde. Le porte parole du gouvernement qualifit leurs affirmations « intempestives » , d’analyses « erronées » et spéculations « infondées » relatives à l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo dont le corps en état de décomposition a été découvert il y’a un mois a Ebogo 3 par Soa. Voici un morceau choisi:
« Dire notamment du Cameroun qu’il s’apparente à une monarchie, dotée d’une justice aux ordres, où prévalent la violence, le secret, le clanisme, et la prédation, où le journalisme est un métier dangereux, non seulement est une contrevérité, mais relève d’une instrumentalisation éhontée et à peine voilée qui, à tout le moins, décrédibilise ce journal de renom, tenu de ce fait même, à l’exemplarité en matière d’éthique, de déontologie et de professionnalisme journalistiques. »
Au sujet de la separation des pouvoirs ,le ministre en charge de la communication soutient qu’elle est effective au Cameroun. La justice camerounaise « n’est nullement aux ordres, et assure la plénitude de ses prérogatives, dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs, et en toute indépendance ».
Côté enquête , les prévenus etaient encore devant le commissaire du gouvernement aupres du tribunal militaire le Jeudi, 23 Fevrier 2023. Jusqu’ici, personne ne sait pourquoi le commissaire du gouvernement du Tribunal militaire de Yaoundé a renvoyé, une nouvelle fois, ces suspects au Sed après les avoir auditionné nuitamment. Selon le journaliste Serge Aime BIKOI qui suit de près cette affaire des sources crédibles évoque un problème technique lié à la qualité de l’un des suspects qui doit être jugé par un des magistrats militaires. Il s’agit, en effet, du lieutenant-colonel, Justin Danwe, qui doit être, en réalité, jugé soit par un colonel, soit au moins par un autre lieutenant-colonel. C’est le problème qui se pose avec acuité et qui semble entraver la poursuite de cette procédure au point d’entraîner un nouveau renvoi.
T.E
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