Le remplacement numérique a fait sorti certains sans fondamentalement changer la configuration originelle de l’institution

L’artiste musicien LOCKO sortait il y’a quelques années le tube a succès « LES MEMES CHOSES ». Un titre très dansant dont s’est approprié la jeunesse camerounaise. Seulement dans cette chanson l’auteur fustige le statut quo qui mine la société a laquelle il appartient d’où le refrain « TOUJOURS LES MEMES CHOSES » C’est un peu le cas a la chambre basse du parlement. Le commun des mortels a impression que depuis le début de la 10eme législature on assiste à la même chose année après année
Le bureau définitif de l’année législative 2022.
La séance plénière du 18 Mars 2022 au palais des congres a confirmé les rumeurs qui circulait sur la toile. Malgré sa mauvaise presse suite a éviction du secrétaire général Gaston KOMBA, le député du mayo sava a été reconduit au perchoir. Son eternel Premier Vice président Hilarion ETONG conserve aussi son fauteuil. Coté secrétaires et questeurs le statut quo jubile sa victoire. La révolution souhaité avec la candidature au poste de président de Jean Michel NITCHEU s’est soldé par un cuisant échec. Majoritaire a l’assemblée nationale le parti au pouvoir peine a redonné une vitalité a un hémicycle qui se fragilise au fil des années.
La force du remplacement numérique
Après décès de la seule femme vice présidente originaire de la zone anglophone le parti au pouvoir s’est vu dans l’obligation de la remplacer au bureau. Réunie en session extraordinaire, le bureau politique du RDPC a jeter son dévolu sur Mary Muyali Boya Epse Meboka, l’elue de Ndian I, III, V, VI, VIII et IX . Avant cette promotion, elle était vice présidente du groupe parlementaire de son parti à la chambre basse du parlement. Etombi Ikome Gladys fait son entrée parmi les 12 secrétaires que compte le bureau de l’assemblée national. A l’exception de ces deux nouveaux visages, c’est le statut quo au bureau définitif de l’assemblée nationale.
Thierry EDJEGUE
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