Le déficit de personnel en est la principale cause, l parole du ministre de la justice l’a déploré devant la représentation nationale.
Le très honorable Cavaye Yeguie Djibril a présidé personnellement, le vendredi, 24 Juin 2022 la séance plénière relative aux questions orales. L’honorable SAYA KAIGAMA , Membre du bureau de l’Assemblée Nationale du Cameroun et militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais. Sa circonscription est celle du Mbam et Kim est le premier à monter au créneau. Dans son intervention N° 10-2022-2/64/QO/AN du 13/06/2022 porte sur la surpopulation carcérale et les lenteurs judiciaires. Répondant à la première préoccupation, Laurent Esso affirme qu’il faut distinguer les peines alternatives des autres peines qui sont applicables dés le rendu du jugement. Constituant juste 78 sur plus de 260 infractions que compte le code pénal elles constituent une épine dans le système judiciaire. Le chantier du texte particulier en vue de l’améliorer est presque achève
Dichotomie inquiétante
Le ministre de la justice, garde des sceaux n’a pas caché son embarra devant les députés au sujet du déficit de personnel qui occasionne la surpopulation carcérale. Selon lui au Cameroun l’administration pénitentiaire compte 4351 personnels pour une population carcérale évaluée à 32003 pensionnaires. En attribuant 08 détenus à un gardien de prison, le gap est de 2700 personnels. On peut aisément comprendre les multiples évasions et autres mutineries devenues monnaie courante dans nos prisons.
L’enfers du milieu carcéral
La prison est réputée être un espace de resocialisation des humains. Au pays de Paul BIYA ce n’est le cas. Les conditions d’alimentation et de logement sont exécrables. La promiscuité qui y règnent transforment négativement l’immense majorité des pensionnaires. La surpopulation carcérale pousse certains à dormir à la belle étoile. Se soigner est un miracle. La longue attente des peines définitives poussent d’autres à la démence. Difficile de se créer un véritable loisir car l’environnement y est hostile. Aller en prison au Cameroun est synonyme de mort.
T. E
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