Deux jours après cet évènement tragique du Nord-Ouest, l’armée camerounaise tient ses suspects.
Le communique signé le 15 Février 2021 par le chef de la division de la communication du Mindef, Cyrille Serge ATONFACK GUEMO précise entre autres que: Les premières investigations menées ont conduit à l’identification de la victime, le nommé Jean FAI FUNGONG, soupçonné d’être le relais criminel et terroriste local.
Le film d’horreur diffusé le 13 Février 2021 sur la blogosphère
Le court métrage d’une durée de 9minutes , 35secondes met en scène des personnages maltraitant un jeune homme de la localité du Donga Mantung. Après l’avoir giflé, ils vont l’arroser d’eau froide, puis vont le frapper sous la plante des pieds et ses parties génitales à l’aide d’une machette en l’insultant au passage. Cette vidéo d’une rare violence va très vite devenir virale sur la toile en provoquant émoi et compassion. Chacun y est allé de son petit commentaire pour attribuer aux bourreaux, une appartenance légale en fonction de sa sensibilité sociopolitique.
La réponse du gouvernement face à cette barbarie
Par le truchement du ministère de la défense, l’Etat donne des indications précises sur le jour du forfait, c’est-à-dire le 11 Février 2021. Il va plus loin en indiquant que le commandement à identifier les éléments de forces de défense et de sécurité compromis dans cet acte inacceptable. Il s’agit pour le moment de deux gendarmes, deux soldats et quatre policiers. Le communique ajoute ce qui suit: » Toutefois, les enquêtes disciplinaires, administratives et judiciaires prescrites par le haut commandement, ouvertes par les autorités administratives locales et les forces de défense et de sécurité, permettront de préciser les contours de ces intolérables agissements, en ruptures avec d’une part la protection des droit humains, principes cardinaux auxquels les forces de défenses et de sécurité sont astreints ». Les jours à pourraient être riches en rebondissements.
Thierry EDJEGUE
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