L’assurance est donnée par le ministre de la santé publique.
Venu apporter des explications complémentaires sur le projet de loi N° 1098 http://www.focusmediaafrique.com/cameroun-lagence-africaine-du-medicament-redonne-espoir-aux-pays-fragiles/, il a réaffirmé la position du gouvernement sur ce fléau. Selon lui : » La lutte contre le médicament de la rue est actuelle et en appelle à une réflexion globale et à une stratégie nationale. » Un tel combat va prosperer si et seulement si Lanacome ( Laboratoire Nationale de Contrôle de qualité des Médicaments et Expertise ) joue pleinement son rôle. Fragilisée par des grèves et autres problèmes de gestion , Cabral LIBII doute de sa capacité à renaître surtout que certaines directions du Minsanté la supplante dans ses missions.
Le circuit du médicament est virusé
Selon le représentant de l’OMS au Cameroun, 25% des médicaments commercialisés au pays y compris dans les pharmacies sont de qualité douteuse. En Provence des pays occidentaux ou du Nigeria, ils condamnent le peuple à la mort subite ou précoce. La venue de l’agence africaine du médicament devrait contribuer à amoindrir, sinon éradiquer ce phénomène, a déclaré Le ministre de la santé publique devant les députés.
Vers une création d’une agence camerounaise de médicaments.
L’adoption de cette ordonnance inscrit le Cameroun, parmi les quinze pays en Afrique qui souhaitent voir l’Agence Africaine du médicament prospérer. Sa mise en place sur le plan national va induire une réactualisation du dispositif réglementaire et structurel. Un processus qui va nécessiter inéluctablement la création d’une agence camerounaise de médicaments en vue d’une surveillance du marché. Une veille pharmaceutique permanente à travers des inspections générales dans les laboratoires.
Thierry EDJEGUE
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