La ratification par le pays du traité de création de cette structure est une véritable aubaine.
Les parlementaires de la commission des affaires étrangères vont examiner minutieusement les 04 pages du projet de loi N° 1098/PJL/AN. Ce texte a pour objet d’autoriser le président de la République à ratifier le traité portant création de l’agence africaine de médicaments (AMA). Situation qui se produit au moment en pleine résurgence de la covid-19. Malgré son dispositif de riposte le Cameroun a subi la maladie http://www.focusmediaafrique.com/cameroun-balbutiements-sur-le-plan-dindustrialisation-pharmaceutique/
Le coup de pouce africain à la médecine camerounaise
C’est un secret de polichinelle que de dire que près de 95% des médicaments commercialisés au Cameroun viennent de l’occident. Les fuites de l’enquête de la chambre des comptes en cours révèlent que des fonds destinés à la production locale de la chloroquine auraient servi à l’achat du même produit en Inde. Les conséquences sont irrésistibles. http://www.focusmediaafrique.com/cameroun-febrilite-dune-industrie-pharmaceutique-en-gestation/
L’AMA (Agence Africaine de Médicaments) va aider le pays à mettre sur pied un cadre réglementaire à la recherche et au développement pharmaceutique et pourquoi pas à la production locale. Cette structure permettra au pays de Paul BIYA de bénéficier de l’expertise de l’Afrique du Sud, le Nigeria, les pays de l’Afrique du Nord qui ont une certaine avance sur le plan industriel et un code de sécurisation de leurs thérapies majeures.
La voie d’Afrique portera au concert des nations médical grâce à l’AMA
Le continent produit à peine 03% de sa consommation. De fait sa voix ne compte pas dans la prise des décisions. La preuve, tout le berceau de l’humanité est dépendant du programme covax en ce qui concerne la vaccination contre le coronavirus. L’agence pourrait encourager la fabrication de médicaments et accélérer le plan de fabrication pharmaceutique pour l’Afrique (PMPA) dès 2005 et approuvé par l’Union Africaine en 2012.
Selon la déclaration d’Abuja en 2001, au moins 15% des budgets publics nationaux doivent être alloué à la santé. Le lobbying de AMA poussera les États signataires à le respecter. Rencontrer par le magazine Jeune Afrique la nigériane Dan Nouhou Briria salut l’arrivée de tel projet : » Une telle agence peut aussi faciliter la négociation de commandes globales dans les meilleurs délais et à moindre coût en mettant sur la table les besoins spécifiques des pays africains pour que personne ne soit laissé sur le carreau. »
Thierry EDJEGUE
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