Cameroun : Le PAD s'arroge finalement la zone d'Essengue

Cameroun : Le PAD s'arroge finalement la zone d'Essengue

La bataille juridico-foncière entre les chefs traditionnels et les responsables du port n’a malheureusement pas trouvé un compromis.


Le terrain querellé est une superficie de 1000 hectares de propriété domaniale. Cyrus NGO’O se fonde sur proposition de déclaration d’utilité publique adressée au président de la République. Une démarche que conteste l’autre partie. Visiblement dans ce combat entre David et Goliah, le geant risque gagner.


Les ambitions foncière s démesurées du port autonome de Douala






Avec plus de la moitié du commerce du Cameroun qui transite par le PAD. Douala est la plaque tournante du commerce exterieur du pays. Ainsi afin d’éviter la saturation en modernisant et en accroissant sa capacité d’accueil, la structure s’est lancée dans la mise en valeur de son domaine illicitement occupé. L’espace chèrement acquis permettant la construction d’axe routier en aval de la portuaire d’Essengue.


Le 16 Janvier 2018, près de 51 ménages ont été déguerpis de force dans cette localité située dans la zone du PAD. Selon les autorités administratives, ces ménages avaient été sommés de quitter les lieux à plusieurs reprises, en vain! Jean Marie TCHAKUI, sous-prefet de Douala 1er à l’époque justifiait ses casses en ces termes : « Ils sont conscients qu’ils sont installés dans la zone portuaire parce que le domaine portuaire est circonscrit et connu de tout le monde.  » la possession de ce lieu est l’aboutissement d’un long processus.

Le combat perilleux de la communauté Essengue du Canton Bell .




Selon Canton Bell, l’argument de propriété du PAD sur 1000 hectares est tout simplement «fallacieux et contestable»: 800 hectares regroupant les quartiers Youpwe et Essengue constituent la «zone de prétention» du Port autonome de Douala, 335 hectares de «zone de droit» relevant du PAD, et 100 hectares «zone de convoitise». En lisant entre les lignes les droits fonciers du Pad s’établissent sur 335 hectares seulement. D’après sa majesté Rollin Paul Nguih « Le port autonome de Douala ne dispose d’aucun document juridique probant pour revendiquer le droit sur Essengue. »



Thierry EDJEGUE

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