Cameroun : Les parlementaires s'unissent pour la protection de l’enfant

Cameroun : Les parlementaires s'unissent pour la protection de l’enfant

L’accueil dans l’hémicycle des activités commémoratives de la journée de l’enfant africain est un signal fort.

La journée du mercredi, 16 Juin 2021 fera tache d’huile dans l’histoire du Cameroun. Ce jour députés, membres du gouvernement, acteurs de la société civile et organismes internationaux ont discuté à bâtons rompus sur la condition de l’enfant. Outre les discours, des travaux approfondis ont conduit à l’adoption des résolutions et recommandations en vue d’éradiquer ce phénomène.

L’état des lieux d’un fléau qui se réinvente au fil des années

Les enfants sont sans cesse exposés aux risques de violence. Dès la naissance, certains sont volés, c’est le cas du bébé de la jeune Vanessa Tchatchou qui a défrayé la chronique. D’autres finissent leur course dans les latrines et autres poubelles. Les plus chanceux se retrouvent au cœur d’un vaste réseau de trafic. La pandémie à coronavirus a privé l’immense majorité, d’une éducation de qualité. Difficile d’être un enfant au 21iéme. Oppressé par les réseaux sociaux ou les masses médias, l’enfant vit un calvaire. Pour l’Unicef « Un enfant qui grandit dans un environnement violent est susceptible de le reproduire à l’âge adulte » 

L’indifférence des familles qui conduit les enfants dans la rue est impressionnante.  L’attitude des parents qui acceptent<<des arrangements à l’amiable>> avec les bourreaux sexuels de leurs progénitures est incompréhensible. Sous le fallacieux prétexte de la socialisation, certains parents refusent à leurs enfants le droit à l’éducation pour les envoyer travailler dans les champs ou dans la rue. http://www.focusmediaafrique.com/cameroun-croisade-contre-les-violences-faites-aux-enfants/ Face à l’ampleur de la situation Pauline Irène NGUENE initie un plaidoyer pour le   renforcement du cadre juridique et institutionnel de protection de l’enfant contre les violences au Cameroun.

La partition des élus de la nation face ce fléau

Parents, grands-parents et autres autorités traditionnels, les députés sont concernés au plus haut point. Dans leur rôle régalien de légiférer, ils se doivent de mieux saisir et comprendre l’ampleur des phénomènes de violence, abus, négligences et exploitation des enfants.

Plan international Cameroun exhorte les élus de la nation à :  » Créer d’avantage d’espaces de dialogue pour briser le tabou, faciliter l’accès aux couches d’enfants défavorisés, finaliser les travaux en cours sur la question, faciliter l’accès aux organismes humanitaires en période de crise, le renforcement des capacités des organismes étatiques dans la vulgarisation des outils de protection et sauvegarde des enfants » 

L’Unicef va plus loin en demandant de  » Plaider pour que le budget de l’État sur la modernisation de l’état civil permette que   chaque enfant soit automatiquement enregistré à la naissance et ait son acte de naissance, l’adoption du code de protection de l’enfant et ses textes de lois pour assurer l’avenir de l’enfant camerounais »

Thierry  EDJEGUE

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