Ceci au cours du forum qui a regroupé la quasi-totalité des pays africains et l’Etat d’Amérique du Nord pour tabler sur le renforcement de leur partenariat.

Rencontre inédit entre les pays du continent africain et le Canada en vue de mieux consolider les rapports entre les deux parties. Le forum organisé dans la capitale canadienne du 26 au 28 octobre dernier a été l’occasion de poser les jalons d’une plus grande ouverture entre les 55 pays et le Canada. La cérémonie d’échange et de partage visait de façon concrète à mettre un point d’orgue sur les motifs de convergence entre le continent et cet Etat de l’Amérique du Nord.
Une vision importante pour la coopération économique à l’aune de la mise en œuvre d’une Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Une opportunité pour le continent que ne peut se départir le Canada qui, par la voix de son premier ministre ne cesse de multiplier des stratégies en vue de tirer pleinement avantage de cette nouvelle ouverture. Pour ce faire, le patron de la diplomatie par le biais de la Chambre canadienne du Commerce, hôte de cet atelier n’a pas lésiné sur les moyens pour accueillir comme il doit les futurs partenaires. Ainsi, lors de son propos liminaire de circonstance, le chef de file canadien a rappelé les efforts constants effectués par ses compatriotes sur le continent africain pour booster les économies de cette région.
Le cénacle qui fait suite à la tournée effectuée l’année dernière par Justin Trudeau au sein des instances de l’Union africaine apparait donc comme un vent de renforcement des relations canado-africaines. Une visite de travail au cours de laquelle l’homme politique a porté le flambeau de son pays en faveur de l’ouverture tous azimut de l’Afrique par le truchement de la ZLECAf. Un marché commun qui permettra une dynamique du commerce intra-africain et selon les projections, celui-ci pourra doubler le PIB actuel de l’Afrique dont estimation est de 2500 milliards de Dollars. Ceci alors que les statistiques font état de ce que le continent comptera 2,5 milliards de personnes à l’horizon 2050, soit 26 % de la population mondiale en âge de travailler, et verra par conséquent son économie croître deux fois plus rapidement que celle des pays développés.
Une ambition régionale sur laquelle se sont aussi appesantis des personnalités des secteurs public et privé, des décideurs politiques, des gestionnaires de milliards de dollars de capitaux et d’investissement réunis dans le cadre d’un salon d’exposition qui a pu présenter à cet effet, les multiples opportunités d’affaire dans nombre de secteurs.
Brice Ngolzok
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