En effet, plusieurs Agents spéciaux de la DEA disposent des rapports sur le trafic de drogue en Côte d’Ivoire et l’implication des autorités publiques. Le nom de Hamed Bakayoko cité dans les rapports d’investigations des deux journalistes Nicholas IBEKWE et Daan BAUWENS, publiés par Vice Media, ne fait que corroborer le rapport du Département d’État Américain sur l’implication des hautes autorités ivoiriennes dans le trafic de la
drogue.
Mais plusieurs personnes se posent la question de savoir s’il est possible pour la DEA de traquer, interpeller, juger et condamner les trafiquants
ivoiriens ? selon les experts, ce qu’il faut savoir, c’est que, la Côte d’Ivoire a signé et ratifié certains accords autorisant les agents spéciaux de la lutte et de la prévention du trafic de la drogue, à traquer, interpeller et même extrader
les coupables pour le compte de la justice américaine.
Il s’agit des conventions des Nations Unies de 1961, 1988 et surtout les conventions bilatérales avec les États-Unis d’Amérique notamment celles de 1992 ,1993 et 1994. Plusieurs pays africains et latino-américains ont également signé des conventions bilatérales et internationales similaires. Pour mettre fin au trafic de drogue, la DEA, a mis en place les moyens financiers et logistiques nécessaire.
Le Budget de la DEA pour cette mission s’élèverait à 4 milliards de dollars américains avec plus de onze mille employés directs. Ceci sans compter les agents spéciaux recrutés pour des circonstances bien précises, payés par missions.
Merlin Richard Tchinda
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