Culture : BIDOUNG MKPATT crucifie les artistes au parlement

Culture : BIDOUNG MKPATT crucifie les artistes au parlement

C’est le douloureux constat fait durant la séance plénière des questions orales.

L’opération de charme du 1er Juillet 2021 du ministre des Arts et de la Culture à l’Assemblée nationale, a failli tourner en une scène de lynchage public du mouvement artistique et culturel. Accablé par les interrogations aussi pertinentes les unes que les autres, le chef de ce département ministériel à dédouaner l’État en jetant à la vindicte populaire les artistes. Pour lui :  ‘’ Les artiste qui sont le ferment et les aiguilleurs de la conscience nationale sont interpellés.  L’État a fait sa part en votant et promulguant les lois, surtout en migrant le secteur du social vers les industries et services, les artistes n’ont plus droit à l’erreur, ils doivent être plus performants que les autres sous-secteurs et arrêter de se plaindre sur les réseaux sociaux ».  La culture va désormais contribuer de manière efficiente au développement   de la richesse et de la croissance   du tourisme culturel.

La culture est le parent pauvre de la politique gouvernementale

Le budget du ministère des arts et de la culture est l’un des plus petits du pays, très loin des recommandations de l’Unesco. C’est en pleine crise sanitaire que le gouvernement décide de supprimer le compte d’affection spécial de 01 milliards qui soulageait les artistes. Alors que dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, l’État a offert des subventions conséquentes aux créateurs des œuvres de l’esprit. Au Cameroun, on trouve bon de voter une loi qui limite et fragilise leurs déploiements. Sans statut, le pauvre artiste vivote, attendant patiemment sa pitance à la variance régulière appelée <<droit d’auteur>> .

Le complot national contre art et la culture se porte très bien

Le Cameroun compte une soixantaine de départements ministériels qui sont tous régis par la culture. Les logos, emblèmes, et autres effigies de nos administrations sont l’œuvre des artistes. Médias traditionnels et sociaux s’abreuvent allégrement du travail des créateurs des œuvres de l’esprit sans pour autant payer pour la plupart les droits. Que serait le pays de Paul BIYA sans les artistes ? Considéré comme demi-dieu selon Ekambi brillant, l’artiste est au cœur de toute nos actions essentielles.

 Ayant à sa disposition une épée appelée talent, l’artiste est zen.  S’il s’en sert bien il est un roi conquérant sans rang. S’il s’en sert mal elle le blesse et le transperce. Car ‘’ Le talent est un puits d’or ‘’ selon LESCO Black. L’Entente entre artiste et acteurs culturels produit la détente nécessaire pour l’avènement d’un demain meilleur dans ce milieu précaire.

Thierry EDJEGUE

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