Culture : Le CNC veut primer les bons journalistes

Culture : Le  CNC veut primer les bons journalistes

L’annonce a été faite par le president du conseil national de la communication (CNC) pendant sa tournée  nationale.

 Une fois installé dans ses nouvelles fonctions , Joseph  CHEBONKENG  a initié un véritable tour du propriétaire qui l’a conduit dans les dix régions du Cameroun. Le remplaçant de Peter ESSOKA a voulu toucher du doigt les réalités de conditions de travail des journalistes dans leurs différents organes.  Fort de son expérience et de sa longue carrière dans les medias à capitaux publics, l’ancien présentateur de PRESS HOURS est une tête pleine et bien faite. Difficile de continuer à croire qu’au 21eme siècle,   La presse annonce, la radio commente et la télévision montre l’actualité dans un environnement où les nouveaux medias ( facebook , wattsapp, tweeter, instagram et autres sites internets)dictent leurs lois.

Des awards en gestation pour vitaliser le secteur mediatique.

La ville de Douala  est connue pour son foisonnement économique et le dynamisme de ses medias. C’est précisément dans cette métropole que le censeur des medias en accordant une interview à la télévision nationale a fait cette  déclaration :  » Nous sommes entrain de penser à  faire des awards pour ceux qui font bien leur travail » . Outre sa mission  de régulation des organes des presses  , le CNC se donne  aussi pour   objectif de primer les journalistes qui respectent la réglementation en vigueur dans le domaine.  Habitué à sanctionner les hommes et femmes de médias pendant les sessions ordinaires et extraordinaires , le  CNC, saura désormais manier la carotte et le bâton . Les professionnels des médias ont réservé un accueil chaleureux à ces awards. Pour Stéphane Antoine EDZIMBI « C’est une très bonne initiative qui va stimuler une saine émulation dans la corporation et redonner au métier ses lettres de noblesse.

Un mot sur l’organe en charge de la régulation au Cameroun

La loi du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la communication sociale délimite le champ d’action du quatrième pouvoir.  L’avenement du CNC  en 2012 avec ses textes d’applications est un signal fort que  l’Etat  veut réguler, voir contrôler sans censurer l’univers des médias. Seulement, depuis le décès de son premier président,  les décisions du CNC sont boudées. Attaquables en justice elles sont devenues l’objet des faits divers dans les journaux faute de leur application. L’équipe à Joseph CHEBONKENG a du pain sur la planche.

Thierry EDJEGUE

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