Loin de leurs micros, caméras et outils de collecte et de traitement de l’information, les membres du Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication (SPIC) ont mené une action exemplaire pour la protection de l’environnement.
Munis de sacs-poubelle, les professionnels des médias et les cadres de la commune d’Abong-Mbang ont parcouru les artères de cette localité, ramassant les déchets plastiques sur leur passage. Par une heureuse coïncidence, cette initiative s’est déroulée le jeudi 5 juin, lors de la Journée mondiale de l’environnement. Pour le maire Charmant Oyal, cette action solidaire permet de « se sentir à l’aise ; il faut préserver l’environnement afin d’avoir un corps sain, un esprit sain, dans un environnement sain ».
Cependant, de nombreux défis restent à relever dans cet arrondissement, notamment la montée de l’incivisme au sein de la population. Mais le chef de l’exécutif municipal d’Abong-Mbang ne compte pas reculer : « Si nous laissons les déchets plastiques s’accumuler avec les ordures, cela empêchera leur dégradation et entraînera la prolifération des déchets plastiques », explique-t-il.
En tant que citoyens à part entière, les journalistes doivent jouer leur rôle dans la lutte acharnée contre les déchets plastiques. C’est dans cette optique qu’ils se sont rendus dans l’Est du Cameroun pour soutenir la mairie d’Abong-Mbang. La gestion des déchets plastiques constitue un enjeu environnemental majeur pour le Cameroun et nécessite une attention particulière. Comme de nombreuses localités du pays, Abong-Mbang « fait face aux défis de la gestion des déchets urbains dans un contexte de croissance démographique », souligne Thierry Eba, président national du SPIC.
Il est essentiel de rappeler que la protection de l’environnement est une responsabilité collective. Une véritable synergie entre les pouvoirs publics et la société civile est indispensable pour promouvoir un environnement plus sain et durable.
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