En effet, madame Rosario Besio Pais, ambassadrice représentante permanente de l’Union européenne près la république du Gabon, a été saisie afin de fournir a la commission européenne, la liste des hauts rangs de la république gabonaise responsable de la montée de l’homophobie dans le pays, pour que ces derniers soient soumis à des sanctions ciblées.
La commission européenne s’explique en affirmant qu‘ »à l’heure où les pays s’unissent pour lutter avec fermeté contre toutes formes de discriminations et d’exclusions, certains hauts responsables du Gabon, notamment certains membres de l’Assemblée nationale ont décidé de mener une campagne homophobe ».
Selon elle, ces parlementaires ayant opté pour le maintien de la pénalisation de l’homosexualité, mène cette campagne avec un esprit « basé sur la haine, l’exclusion, la discrimination, la stigmatisation et la division ». Plus loin, elle confirme que ces hauts responsables sont conscients des libertés individuelles, « et du fait que les hommes naissent tous égaux et libres. ». Mais ceci ne leur a pas empêché d’orchestrer « une campagne visant à faire passer les homosexuels pour des citoyens de seconde zone, des déchets de la société qui n’ont pas le droit d’exprimer librement leurs orientations sexuelles ».
Pour faire régner l’ordre, la commission européenne a entrepris de prendre contre ces parlementaires des sanctions sévères. On a entre autres : L’interdiction de voyager au sein de l’espace européen, le gels des avoirs en Europe, la saisine des comptes dans l’espace européen, le blocage de paiement de leurs cartes électroniques.
Pour finir, l’union européenne rappelle qu’elle n’acceptera pas la montée de l’homophobie dans les pays signataires de la chartes universelles des droits de l’homme.
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