Mondial Quatar : le jeu trouble de la CAF au Cameroun

Mondial Quatar : le jeu trouble de la CAF au Cameroun

L’instance africaine de gestion du football entretient le flou sur les décisions qui été prises lors du match organisé à huis-clos entre cette nation et le Malawi.

C’est un huis-clos de toutes les controverses qui continue d’alimenter les choux gras des tabloïds nationaux et Internationaux à propos des décisions prises lors de cette toute première rencontre organisée au stade Olembé dans le premier arrondissement de la ville au sept collines, siège des institutions du Cameroun. A centre de cette dissonance de voix, se trouve en bonne place la récente correspondance rendue publique dans les réseaux sociaux et qui clairement état d’une décision contraire à celle publiée par les autorités camerounaises dans le cadre de match.

« L’autorisation de jouer le match en question au stade d’Olembé a été donnée sur la base d’informations tronquées, qui ne rendaient pas compte du fait que le stade en question est encore à ce point en chantier que l’accueil d’un match international comptant pour les éliminations de Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 n’est en principe pas possible. » Peut-on lire dans la note adressée par la Confédération Africaine de Football à la Fédération camerounaise de Football.

Une correspondance qui met donc à nu, l’information publiée par les thuriféraires du régime d’Etoudi qui pour cette rencontre contre le Malawi avait mis au-devant de la scène la pandémie mondiale à Covid 19, comme raison principale de l’organisation de ce match à guichet fermé. Alors face à ce humiliant mensonge d’Etat, de nombreuses interrogations trottent à l’esprit de certains observateurs de la vie publique à savoir : A quel jeu se livre la CAF ? Pourquoi une telle dissonance de grammaire entre les dirigeants des deux instances ? A qui profite une telle incongruité à quelques mois de l’organisation de ce rendez-vous continentale en terre camerounaise ?

Des questions qui peuvent prêter à équivoque sur la capacité du Cameroun à organiser cette compétition de football car le stade d’Olembé est le stade de référence qui devrait accueillir la rencontre d’ouverture à l’aube du 09 janvier et la final au soir du 06 février 2022. Une sorte de tirs à balles réelles de la CAF qui interroge aussi sur la cacophonie de cette instance qui n’a cessé de saluer la qualité de cet ouvrage. Les experts ont encore en mémoire la récente visite des officiels de cette association de football au Cameroun pendant 72 heures en juin dernier.

Une visite conduite par le secrétaire général de l’institution originaire de la RDC, Véron Mosengo-Omba, cette délégation de la CAF avait pourtant fait le point sur l’évolution des préparatifs de la compétition avec les autorités Camerounaises. Elle s’est aussi rendu au Complexe sportif d’Olembe où celle-ci s’est dite satisfaite de cette infrastructure. De plus le tirage au sort de cette compétition a conforté certains pessimistes de la tenue de la CAN au Cameroun, ceci à la suite des propos rassurants du président en exercice de cette organisation, Patrice Motsepe sur le seul plan adossé sur le pays de Samuel Eto’o pour l’organisation de cette compétition. Des garanties qui aujourd’hui, avec ces contrariétés de la CAF ouvre à nouveau la boite de pandore quant à l’organisation effective de la Coupe d’Afrique des Nations par le Cameroun, terre historique de pratique de ce sport.

Brice Ngolzok

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