Le gouverneur de la région du littoral s’est exprimé aux médias à la sortie des réunions présidées ce 20 décembre par le ministre Paul Atanga Nji. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua va mener une grosse bataille pour la régulation des moto-taxis en circulation à Douala dès janvier 2023.

En effet, le patron de la région du littoral a constaté que sur les 1280 motos confisquées le 19 décembre dernier, aucune d’entre elles n’était immatriculée. Un triste constat qui l’a poussé à obliger dès janvier 2023, l’immatriculation de toutes les moto-taxis avant la mise en circulation. «sur les 1280 motos interpellées, aucune n’est immatriculée, ce qui est très grave quand même. La mesure a été prise pendant cette réunion pour que dès le 1er janvier, tous ceux qui vont acheter des véhicules chez les concessionnaires, doivent s’assurer que la moto ne sorte de la boutique qu’avec une immatriculation.».
Pour rassurer les moto-taximen, le gouverneur affirme que les services du ministre des transports, ont confirmé que les dossiers pour le processus de régulation des motos n’excèdent pas une journée. Il a aussi relevé le fait qu’il y a eu une confusion dans l’application des mesures de couvre-feu données aux conducteurs de moto. L’interdiction de la circulation de ces engins à certaines heures, concernait uniquement les moto-taximen et non les personnels. «Les personnes qui ont des motos individuelles, qui ne font pas de moto-taxis n’étaient pas du tout concernées».
Aussi, il s’est réjouit que malgré la contestation de certains, cette mesure a été respectée finalement par la majorité. Ainsi, il a tenu à alléger la situation en revoyant les heures de couvre-feu. «Nous avons allégé la mesure en ramenant maintenant l’interdiction de minuit à 6h du matin, pour permettre que ceux qui ont des activités au niveau des industries entre 20h et minuit puissent aller faire leurs activités».
En somme, le gouverneur ayant constaté que seules 2% des moto-taxis en circulation à Douala sont immatriculées, décide de mener une bataille pour obliger les 98% qui traînent encore le pas à se conformer.
Gilles Noubissie
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