Après son audience avec le ministre de la Fonction publique le mercredi 6 août 2025, le professeur retraité des lycées d’enseignement général est attendu au ministère des Finances le 11 août.
La présidentielle d’octobre 2025 aura eu le mérite de bouleverser le destin d’un candidat recalé. Léopold BESSIPING, auteur de la célèbre et ironique formule : « On n’augmente pas l’argent sur l’ar… », porte en réalité un combat sérieux et profond. Il incarne la voix de milliers d’enseignants camerounais épuisés par un système qui les marginalise.
Enseignant de profession, révolté par l’injustice d’un État qui peine à rémunérer ses fonctionnaires de manière équitable, BESSIPING a décidé de sortir de l’anonymat en se portant candidat à l’élection présidentielle. Son ambition n’était pas mue par une quête de pouvoir, mais par un cri de détresse. Il voulait défendre ceux dont les salaires sont bloqués ou confisqués sans raison, ceux qu’on a réduit au silence.
Sa candidature, comme tant d’autres, a été rejetée. Refusé, recalé, mais jamais résigné, BESSIPING a saisi le Conseil constitutionnel pour contester cette décision. Et là encore, il a défié les conventions : sans avocat, sans ressources, il a osé demander à l’État — celui-là même qui le prive de son salaire — de lui désigner un défenseur. Une requête inédite, révélatrice des contradictions d’une République qui laisse ses enfants sur le bas-côté.
Face à cette injustice flagrante, l’opinion publique a exprimé son ras-le-bol. Grâce au soutien de plusieurs figures influentes, l’ancien candidat commence à entrevoir les premiers signes d’une possible résolution.
