crimes rituels : Une résurgence qui sème la panique

crimes rituels : Une résurgence qui sème la panique

La psychose et l’émoi gagne progressivement les citoyens à l’évocation dans les médias des corps mutilés dans les coins et recoins du pays.

La multiplication des dépouilles mutilées découvertes, traumatise-les camerounais. Ces images insoutenables rappellent malheureusement le sanglant épisode des tueries lâches et barbares de Mimboman, Biteng, Nkoabang vieille de presque 10ans. Cette alerte aux crimes rituels a relancé les fameux comités de vigilance des quartiers tombés en hibernation.

Quelques signes avant-coureurs du retour en force de ce phénomène tant redouté 

Le 23 Mai 2021, les habitants du quartier Ekounou, lieu-dit « Deux chevaux », ont eu un réveil tumultueux avec la découverte du corps sans vie d’une adolescente. Le macabé   a été amputé et quelques organes internes et génitaux éventrés.

En espace d’une semaine, les riverains de Nkoteng dans la haute Sanaga ont ramassé deux corps. Signes distinctifs :  profondes entailles et plusieurs organes prélevés y compris l’anus.

Francine Ngah, âgée de huit ans, décède dans des conditions troubles   au lieu-dit Camp Nanga. Des images d’une rare violence de sa dépouille ont envahi les réseaux sociaux. Le grand-père maternel de la défunte, qui en assurait d’ailleurs la garde, Faustin Mvogo, a raconté sous le choc qu’au moment où son corps a été retrouvé, « l’enfant était complètement nue, couchée sur le ventre. L’un de ses organes a été retiré, ils ont arraché son cœur et ont coupé l’une de ses veines au niveau du cou. Elle a abusivement été violée devant et derrière ».

La scéne ignoble du jeune garçon d’environ 10 ans, enlevé quelques semaines avant dans la Mefou et Afamba , et dont l’anus avait été sectionné n’est pas moins violente. Le fruit est dans le verre.

Urgence d’une union des forces pour contrecarrer ce fléau

En proie à la crise sociopolitique dans les zones anglophones, le retour en force des crimes dit rituels apparait comme un indicateur clair d’un agenda caché.  Pour l’homme d’église Raphaël Essomba, cette nation a plus que jamais besoin de prière. Pour lui : « Étant en pleine résilience face à la pandémie à coronavirus, ce phénomène vient pour nous achever, ne cédez pas à la peur et autres intimidations, levez les yeux au ciel et collaborez avec les forces de l’ordre. » L’Eternel DIEU apparait comme l’ultime retour pour chasser cette malédiction du pays.

Le sociologue Enama Bertrand convoque le bon sens et recommande la prudence et la méfiance en cette période. Parents et tuteurs doivent être vigilants pendant ces vacances scolaires, animées de voyages, pique-nique et autres activités ludiques. L’heure est grave et les jours sont mauvais.

Thierry EDJEGUE

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