Selon le porte parole de l’Association des maîtres coraniques (AMC), cette rencontre se présente comme une lueur d’espoir pour eux. « Les premiers responsables de la FAIB ont promis nous aider. Nous sommes donc sur le bon chemin et par là s’il plait à Dieu, nos enfants seront bientôt de retour » indique Noufou Dipama, le porte parole de l’AMC . Et d’ajouter que certains de leurs élèves ont été conduits avec des enfants dans la rue: » Ce sont nos élèves, ils ont été pris pour des enfants de la rue à tort ».
Présent à la rencontre, un jeune garçon, Abdoul Aziz Guirakoy témoigne s’être enfuit du centre où il était avec d’autres dans la même situation, selon lui, à cause des conditions difficiles.
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« Quand on est arrivé, il faisait très chaud et il n’y a pas d’arbre dans le centre. Le soleil était au zénith et nous avions très soif. On nous a donné un sachet d’eau de 25f chacun. Quand on a demandé plus parce qu’on avait encore soif à cause de la chaleur, on nous a dit que nous sommes nombreux et que ce n’est pas possible de donner deux sachets à chaque enfant » a expliqué Abdoul Aziz Guirakoy. « J’ai donc du fuir parce que de toute façon j’ai quitté mes parents pour venir apprendre le Coran pas pour venir vivre dans un centre où il est difficile de vivre » ajoute-t-il.
Le 23 août 2018, la ministre Laurence Marchall Ilboudo en charge de la femme et de la solidarité nationale avait lancé une vaste opération de retrait par force ou par gré des enfants et femmes de la rue. L’opération avait enregistré le retrait de plus 600 enfants dans les rues
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