En effet, la crise anglophone ayant débuté depuis près de 5 ans au Cameroun, continue de mettre en mal le vivre ensemble dans ce pays de l’Afrique centrale. La chercheuse senior de L’ONG pour l’Afrique Centrale Ilaria ALLEGROZZI après avoir appris cette nouvelle, a manifesté sa crainte pour la vie des journalistes dans ce pays. « Si des informations sur la mort en détention suite à la torture du journal #SamuelWazizi sont confirmées, c’est incroyablement triste. » S’est-elle indignée, avant de s’inquiéter pour les journalistes camerounais « Son cas souligne les dangers auxquels sont confrontés de nombreux autres Journalistes, souvent la cible de harcèlement, d’intimidation, de menaces et d’agressions par les forces de sécurité et les autorités « peut-on lire sur son compte twitter.
Pour rappel, ce journaliste présentateur de l’émission « pidgin news » sur CMTV à Buea dans le sud-ouest du pays, avait été enlevé en août 2019. Selon les sources internes du pays, il avait été conduit vers une destination inconnue, et ni sa famille, ni ses avocats n’avaient accès à lui. Il aurait succombé aux multiples blessures à lui infligés, par les tortures à répétitions, à en croire le rapport du journaliste d’équinoxe TV, qui confirme avoir eu l’information des sources internes de l’armée. « Après la détention secrète de ce journaliste et l’absence totale des nouvelles le concernant, équinoxe TV révèle en exclusivité que le journaliste Samuel Wazizi est mort selon les sources proches de la haute hiérarchie militaire. À la suite de son arrestation à Buea, il a subit des sévices à tel point que son état de santé s’est dégradé. transféré à Yaoundé pour une prise en charge médicale, il a succombé à ses multiples sévices. » A révélé Cédric Noufele.
Ilaria Allégrozzi, est déjà connue dans ce pays pour ses révélations sur la mort par assassinat des civiles dans la localité de Ngarbuh. Elle avait produit un rapport qui incriminait l’armée camerounaise dans ces assassinats de femmes et enfants. Une accusation rejetée par de nombreux politiciens, et des personnes de la société civile, et qui avait été confirmée plus tard par le gouvernement camerounais, à l’issue d’une enquête demandée par le président Paul Biya.
source: istanbul escort
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